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Notice complète:
Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : J. Boudot (Paris)
Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)
Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)
Date d'édition : 1769
Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication
Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication
Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication
Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 74922
Description : 1769
Description : 1769.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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Ce mois a été très-froid ~ufqu'au ie 5 ie thermomètre descendit à ï~ degrés & demi au-defïbus de zéro ce qui eft près d'un degré de moins qu'en [/op u:t puits qui a cinquantecinq pieds de profondeur a gelé de i'épaifïeur de deux lignes dans un autre, qui n'a que trois on quatre toiles, les (eaux ne pouvoient rompre la glace cependant la Terre n'a pas été gelée auffi profondément que cannée dernière parce qu'elle étoit plus couverte de neige & que ia getée n'a pas duré aurfl iong-temps mais dans les étangs & dans la rivière d'Enonne où il n'y avoit qu'une nappe d'eau, la gelée ayant pénétré dans la vafe, tout le pohibn gros & petit, les anguilles, les écrevifïës ont péri. Lorfque le dégel efl: venu la fonte des neiges a rempli le lit de la rivière, Se ies bouches des fources qui étoient taries depuis long-temps fe trouvant couvertes jd'eau, elle y entroit &: s'y perdoit comme dans des gouffres. H y avoit peu de neige fur les ~bmmières, c'e~t pourquoi les perdrix & le gibier ont peu fouffert mais on en a beaucoup pris au collet.
Les blés étoient très-épais, &- ils fe font montrés bien verds ïorfque la neige a été fondue.
On a vu très-peu de corneilles pendant l'hiver; la maladie des dindons dont on a parié dans le Journal de l'année ï~6/ a fini pendant ce mois, parce que tous ceux qui en étoient attaqués étoient morts, cette contagion ne s'étant pas étendue fur toute Fefpèce. Cette maladie eft, je crois, dans le genre des éréupèies d'abord les gangfions de la tête fe durchiblent, la tête s'enfloit les yeux ~e fermoient les ganglions font venus à fuppuration, & il s'eft formé des chancres dans le bec & à pMeurs les yeux ~[bnt tombés en pourriture. On leur a iavé ia tête avec de iaiemve ou de i'eau vulnéraire, & gargarife le bec avec du vinaigre du ~ei &: du poivre, le tout inutilement mais il eft bon dobferver que prefque tous les mâ!es font morts & qu'il y a eu beaucoup moins de femelles qui aient été attaquées de la maladie de quarante-huit dindons de notre bane-cour, il en eft mort vingt-cinq ou vingt-nx.
Queiques-uns auffi font morts fubitement fans paroitre malades; ON tes trouvoit morts te matin fous leurs jucs j'en ai fait ouvrir,