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Notice complète:
Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : J. Boudot (Paris)
Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)
Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)
Date d'édition : 1769
Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication
Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication
Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication
Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 74922
Description : 1769
Description : 1769.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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L'importance de cette matière a déterminé M. TUtet à tourner fes vues vers cet objet fi intéreûant & pour ne point s'égarer, voici les précautions qu'il a prises.
Pour s'anurer que l'argent &: le cuivre étoient également meiés dans les portions qu'il aiioit foumettre à l'effai il a tiré la portion d'argent qu'il y defHnoit d'une maue de 1800 marcs chargée d'environ un douzième de cuivre, & qui avoit été fondue &: bien branee dans un creufet de fer il fit laminer cette portion, & ce fut de ces iames qu'il tira ia matière de (es enais. It s'étoit de même a<iuré d'une portion de plomb dépouillé, autant qu'il étoit poffible, de tout argent chofe absolument nécePfaire dans la recherche qu'il aiioit entreprendre.
Les fourneaux d'effai font ordinairement conduits de manière à ne donner qu'une chaleur aHez modérée elle (urnt à ropération telle qu'on la pratique mais elle auroit été infurnfante pour les épreuves que M. Tillet méditoit il falloit donc les rendre capables de donner un degré de chaleur plus conndérab!e &: voici le moyen qu'il emploie pour y parvenir.
It fait le cendrier de ~on fourneau de ï pouces de haut, au Heu de trois pouces qu'on lui donne ordinairement & pour y introduire un courant d'air plus vif, il y adapte à pouces du fond un tuyau de t6Je qui, payant au-dehors à travers le mur de ia cheminée y appelle iair extérieur deux barreaux de fer traverfent ie cendrier à la hauteur de 9 pouces &: y forment une grille qui reçoit les charbons embrafés qui tombent du fourneau, & ies expofe à tout le courant d'air du tuyau mais comme ces charbons à demi-consumés n'éctuu croient pas anez le plancher de la moufle M.Tiiiet a ménagé, au-denbus de ce plancher, une ouverture dans le corps du fourneau par laquelle on y peut introduire du charbon noir & faire éprouver à la moufïe l'activité du charbon qui s'aiiume; une porte de tô!e garnie en-dedans de terre à creufet ferme cette ouverture ennn, pour occafionner un plus grand tirant d'air, il couvre l'extrémité iupérieure du fourneau d'une efpèce de chapiteau conique de fer, au-devant duquel eft une ouverture fermée d'une porte qu'on n'ouvre que pour jeter .du charbon au detfus de ia moufle & cette efpèce de, dôme eft T T