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Notice complète:
Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : J. Boudot (Paris)
Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)
Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)
Date d'édition : 1769
Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication
Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication
Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication
Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 74922
Description : 1769
Description : 1769.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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t que, dans te mélange
que les cent dernier mefures d'~au a;out<s ont achev~ de ie t'eiioidir; ce qui a tait un peu dimi)iuer le voiume. Ii eu: donc probable que cette dernière diminution du volume a été caufée par le renuiditiëment, &non pas par la pénétration des. liqueurs. Au retie, il paroît que M. de Reaumur n'a parié de ceia que par occalion auuj ne l'a-t-il détermine qu'en gros mais fi l'on veut favoir au jutte quelle eft ia diminution du volume en pareil cas, il faut ].° connoïtre le degré de température des deux liqueurs; 2."raue en forte qu'eii~ aient toutes deux le même; ~.° leur donner le temps de perdre le degré de chaleur qu'elles ont acquis en (ë mêlant ~° ne mefurer la diminution du volume que quand elles font revenues au degré de température qu'elles avoient avant t'expérience. Quoi qu'il en foit, il efi fûr que la plus grande diminution du volume fe trouve dans le mélange compote de parties égaies d'eau & d'efprit-de-vin; c'efi: ce que i expérience m'a toujours fait voir.
Voyons maintenant quel eft le rapport de l'augmentation de denfité, qui vient de la pénétration, avec ie poids des liqueurs qui compofent le mélange. Dans ie mélange de huit parties d'eau & de huit parties d'efprit-de-vin, qui eit celui dans lequel & trouve la plus grande augmentation de dennté, le poids des huit pat tics d'eau en: i o grains -~g; l'augmentation de denfité qui naît de ia pénétration, eu: de i p grains y~ cette plus grande augmentation de denfité eft donc égale à ~&: environ f, ou pius umpiement: à du poids de l'eau. D'une autre part, dans ce méiange, ie poids des huit parties d'efprit-de-vin efi 343 grains la plus grande augmentation de denfité caufée par la pénétration, eft donc égaie à -j~ & environ ou plus fimplement à–du poids de l'e~prit-de-vin. M. de Reaumur ne l'a trouvée égale qu'à environ ou c'eit errectivement celle qui fe trouve dans un méiange compote de deux parties d'eau & d'une partie d'efprit-de-vin; mais, comme nous venons de le dire, c'eû à tort que M. de Reaumur l'a regardée comme la plus grande poffible.
Jusqu'ici nous voyons bien clairement que, dans le méiange