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DU P~J~CF DE ~T~V~T J~ LE J~Z~ FAITE À PARIS LE 3 JUIN Dans l'Obfervatoire du Collége /r~.
Par A~. DE LA LANDE.
T E m'étois occupé depuis plufieurs jours des préparatifs néce~ ~J faires pour cette importante obfervation & j'avois pris des r arrangemens pour qu'elle fut faite par cinq ou fix Obiervateurs avec moi; j'avois fait venir de Londres une excellente lunette achromatique de Doliond portant ~.o lignes d'ouverture, .&: avois réglé une pendule dans la lanterne qui en: au haut de la coupole, d'où Vénus pouvoit être vue ~ufqu'à 7h ?8' du foir; mais le mauvais temps a rendu mes précautions preiqu'inutiies. Le i. Juin, il piut presque toute la journée; ie & même le 3 il y eut encore de la pluie &: jusqu'à 6 heures du fbir, on n'avoit preste pas d'eiperance d'apercevoir i'enttée de Vénus fur le Soleil; tes nuages parurent ensuite fe di~iper, mais à 6~ ~3' ils revinrent couvrir le Soleil.
J'avois annoncé, dans la Co/Mo~cMf~ des 7~ le premier contact pour 7h i~ mais les nuages qui me cachoient précifément le bord lupérieur du $o!eii, ne ië difupèrent qu'à 7~ 2. t' ï 2. de temps vrai, & Vénus étoit déjà avancée fur le Soleil aue?. fënnbtement~ M. l'abbé Marier Promeneur de .Mathématiques au Collège Mazarin~ avec qui j'obferyois, eflima l'entrée du centre de Vénus à ~0' il s'occupqit t principalement à confidérer le difque de Vénus, fur lequel il ne voyoït, non plus que moi, aucune apparence d'atmosphère
Voyez les Mémoires de l'Académie pour l'année !761, Maf!s M. t'abbé Chappe, qul.croyok avoir aperçu l'atmofphère de Vénu~ en t~~l, a p'en a plus pane dans fes Obfsrvattons de ~769.
1) E 5 S C E N C E S. /t.t~
~Juitt
1769'
t'en a p)us parte d~ns &s Obfsrvattons de ~76~.
~'W. Ggg