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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1769

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1769

Description : 1769.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Un ancien Officier d'Infanterie, retiré du fervice & Chevalier de Saint Louis, fat mis au château de Saumur, à caufe de quelques légères absences, auxquelles on, s'aperçut qu'il devenoit (ujet. La douceur & ia noblenë de Ion caïadère, ioutenues de beaucoup de lecture, & d'une h€ureu& mémoire, le Drent bientôt defirer dans les meilleures compagnies; le Gouverneur même du Château le jugea fi peu dangereuiement afîecié, qu'il obtint pour lui ia liberté de h ville: après avoir joui quelque temps de cette liberté, il apprit que & famille ne payoit p~s exactement penfion t'honneteté de fon caractère en fût bieSëe, il & &ns faire attention à fon état, partit pour en aikr accélère)! ~e payement à fon arrivée dans fa patrie, il fut arrê~& ramené au château, & on lui ôta une liberté dont il avoit abuië cette clôture pius révère augmenta fon mai, & bientôt on ne put plus communiquer avec iui qu'en fe prêtant à ~es idées: il fe croyoit tour à tour, P,rinc6, prenner MMi~re, .Maréchal de France~ t faifoit des projets, des traités'~ des ~cciarations de guerre; toutes les femmes qu'il voyoit étoient des princeues, & les moindres domeûiques des grands Seigneurs.

Dans cet état de délire affez complet, après avoir déjeûné à fon ordinaire; le~~ Décembre, il j[Q mit dans l'dprit de ne vouloir plus ab~blum~t manget'~ & ~ut €n eSet depuis ce jour ~ufqu'au 0 Février~ c'etI-à dire, quarante -fix jours complets ~ms. prendre aucune .nourriture, feulement le cinquième jour il demanda des liqueurs~ & on lui donna un demi-Métier d'huile d'anis qu'il but en trois jours; il en redemanda., &Em luiendonna'tm~cond; mais fur l'avis qu'on lui donna, d'en uferplus fbbrement, {il n'en mettoit que trois gouttes dans chaque verre d'eau qu'il bu voit,. 6c cette bouteille lui dura jusqu'au trente-neuvième jour il buvoit à peu près autant qu'on en pouvoit juger, une pinte & demie d'eau par jour. le trente-neuvième jour il ceCa de boire, & ne prit absolument nenjulqu au quarante-ieptièm€ Il s'étoit toujours levé ju~u'aa trente-huitième jour., mais la foiMe~ inleparable d'uH.~eûne û iGng & ~vè;~ l'pM'gsa pou~