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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1769

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1769

Description : 1769.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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qui, comme le feul pied qui foit depuis plus de quarante ans fur l'jte Saint-Louis du Sénégal, n'a jamais porté un feui de fes fruits a parfaite maturité, étant févré de la poufiïère des mâles de fon efpèce, dont les plus proches fe trouvent à dix ou onze lieues de diflance, quoiqu'on trouve d'ailleurs des Palmiers-dattiers de diverfes efpèces, dont les jardins & les campagnes voifines font parfemés; je parle ici de cet arbre que les Nègres Ouatofes appellent /WM, les François yo/~r, les Indiens des îles Moluques lontar, ceux du Malabar ampana & t-M/M, & ~qu'it a plu à M. Linnaeus de nommer ~M, nom ancien par lequel les Grecs, feton Théophrafte, défignèrent te régime des fleurs du Patmier; & il ne feroit pas étonnant qu'il fût un jour fécondé, au moins par intervalles, parce que les mâles de ton efpèce étant très-communs le long des rives du Niger, les poumères de leurs ctamines poufroient y être apportées dans des temps favorables, foit fur les bois Hottans & déracinés par le courant de ce fleuve, foit par les barques qui en defcendent journellement & qui font cette route en moins d'une journée. Si les Mercuriales en queftion, quoique févrées de la poufîière des mâles fécondans par toutes les précautions Mites, venoient cependant à produire quelques graines fécondes ou même un dixième fur le total, comme il m'eft arrivé dans l'expérience précédente; alors cette Plante fera dans le rang de tant d'autres qui font exception à la règle générale de la fécondation, & qui n'ont pas befoin du fecours des étamines, telles que font les Plantes des familles des byflus, des champigtions, des fucus qui font fi nombreufes en e~èces, & dont la plupart n'ont que des graines, fans aucune apparence d'étamines. Je fuppofe toujours ici qu'il ne fe foit point montré fur les pieds femelles de la mercuriale quelques fleurs mâles, comme M. de Jurneu dit en avoir obfervé quelquefois, chofe que je puis anurer qui n'eft point arrivée dans aucune de mes expériences, chofe qui eft fi facile à voir, qu'on ne pourroit manquer de s'en apercevoir, même en prêtant beaucoup moins d'attention que je n'en ai mire dans celles en queftion chofe enfin qui en: fi rare, qu'elle n'a encore été aperçue que par M. de JufHeu, qu'elle neft citée dans aucun Auteur, que je fâche, &. qu'elle a échappée jufqu'ici