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Notice complète:
Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : J. Boudot (Paris)
Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)
Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)
Date d'édition : 1769
Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication
Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication
Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication
Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 74922
Description : 1769
Description : 1769.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3567m
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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rein ortnt à M. Fenein la même composition; il y reconnut une fubftance corticale & une fubitance méduiiaire, mais bien plus mctées qu'on ne penfoit. M. Ferrein trouva qu'un feul rein eu: compote d'environ vingt-huit parties, toutes enveloppées de leur iubftance corticale qui pénètre par conséquent dans imtéricur du rein, en donnant cependant pafïage aux vaineaux qui y ap~portent ou en remportent le jfang ta même Hrudure fe retrouve dans les reins des oifeaux où elle fe préfente même plus facilement; enfin il réfuite des obfervations de M. Ferrein, que ia plupart des organes glanduleux du corps animal, font compofès d'un amas de vaiffeaux d'une efpèce particulière, & qu'on s'étoit beaucoup trompé en les regardant comme preSqu'entièrement compotes de ya ineaux fanguins.
Depuis 174.~ jusqu'en ï 7~6~, on ne trouve plus aucun Mémoire de M. Ferrein dans les Recueils de l'Académie ce n'étoit certainement pas qu'il fe rut raMenti fur fon travail ni fur l'annuité aux aHembIées, il faifoit part à l'Académie très-foigneDiement des obfervations qu'i! tai&It ou qui lui étoient communiquées il en avoit entr'autres donné une bien nnguiière d'un homme qui avoit vécu & fait un voyage de plus de quatre-vingts lieues, ayant le bout d'une lame d'épée qui perçoit une des vertèbres & traver~oit toute la moëife dorfaie.
La raijfbn de i'InacUon apparente de M. Ferrein, étoit tefurcroït: d'occupation qui tui étoit furvenu en ïy~ t feu M. Winflow accablé du poids de fes années, avoit comme nous l'avons dit dans fon éloge, demandé un Coadjuteur à fa place de Profeffeur au Jardin du Roi & M. Ferrein avoit été chargé de ce minin.ère cette nouveUe place acheva d'occuper le temps que les fonctions de Profèffeur au Coiiége Royal, fa pratique de Médecine & tes Cours particuliers qu'it faifoit iui faiffoient libre. Il travailloit cependant, quoique plus lentement, malgré fes occupations, & il donna en ï/oo le commencement d'un grand travail fur les innammalions du foie il en réfutte que cette maladie que la plupart des Auteurs de Médecine mettent au rang des plus rares, eft très-commune, qu'elle peut exinet' tms tenfion, ~ans duuteur & fans 6èvre, qu'elle a cependant des