Ctuées, &: qui font à peu près du même vert que la branche taquelle elles font attachées, pour aûurer que ces infectes naiffbient efiectivement d'un-arbre.
On pour] oit peut-être s'étonner de la confiance avec laquelle !a r/ femble s'attacher par préférence, aux nymphes de cigales dans ifAmérique,, &. de ce que dans les autres pays où ces Infectes fe multiplient, on ne trouve pas cette plante fur elles ni fur leurs nymphes; mais pour peu qu'on y fane réflexion, on. verra ailëment que rien n'eft plus naturel. Ces piantes font du. genre des parafites, & on fait que chaque parafite affede da s'attacher à une efpèce de plante déterminée, il n'en: donc pas étonnant que celle-ci s'attache par préférence à une même efpèce d'infecte: il eft auUi facile de voir que le grand nombre de ces nymphes qui fë trouvent en Amérique, c< les circonitances du climat & de l'endroit, y rendent cette efpèce de phénomène. très-commun, quoiqu'on ne l'obferve pas dans. les contrées de. ~Europe où il y a le plus de cigales. Au reite,.M. Fougeroux, qui n'a pu faire tes obiervations. que fur des infectes deiléchés ou conlërvés dans i'efprit-de-vin &: fur les figures qu'en ont donné quelques Phyficiens. èit bien. éloigné de regarder ce travail comme complet, & il invite ceux des Naturalifles qui feront à portée d'examiner ce fait. fur le lieu, & par eux-mêmes, à multiplier les obfervations d'après lefquelfes feules on peut obtenir la véritable théorie de ce phénomène d'Hiftoire Naturelle.
.M/jR L A
~7~ APPELÉE TRIPOLï. ~~uoiQUE !eT)!po!I fôit une matière très-souvent employée V. les M, dans les Arts, & qu'à cet égard, il foit devenu un objet P- ~7~ de commerce, on n'en eft pas mieux in~rult fur fa nature & fur fon origine, & il y a peu de points d'i-Moh-e Naturelle fur lequel les ientimens des Phyficiens aient plus varié.
Nous ayons €:n Fiance des camères de TripoU, on en trouve, à