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nouve!!e fuite de Tables, elles furent même comme la Source des découvertes de Kepler; ce dernier procura aum à fes frais, en i 027, les émeutes Tables qui furent réimprimées à Paris en 16~0 &. qui donnèrent iieu à un grand nombre d'autres Tables publiées peu de temps après, & rendues plus commodes pour les calculs.
Les Tables de M. de la Hire parurent ensuite elles furent à leur tour employées de préférence juiquen 17~0 que M. Camni publia les Hennés celles-ci font encore dans le moment préfent plus exactes que toutes les autres, quant aux mouvemens de Jupiter.
Enfin les dernières de toutes celles qui ont paru pour les Planètes, font celles de M. Halley imprimées à Londres en 1749. M. l'abbé Chappe nous a procuré en 17~, une nouvelle édition de la première partie des ouvrages de ce célèbre Anronome; & M. de ia Lande, en ~750 celle de la feconde & dernière partie.
Les Tables de M. Camni & celles de M. Halley présentent par leur comparaifbn, un tableau ïatisfaifant des obiervations faites en même temps fur Jupiter, depuis i 672 jusqu'en 171~, à l'Observatoire royal de Paris & à celui de Greenwich. Ces doubles observations faites en différens lieux par différens Aflronomes & avec des in~mmens dirférens, pendant un espace de quaraj~e-iept années, font trèspropres à faire juger des progrès de i'Auronom.e. Comme les Tables de M. Cauini & celles de M. Halley rappoiteitt nécenairement à des temps dé;à affez éioionés & ou les initrumens n'avoient pas ia même per~ecHon qu'aupurdhur, elles fe trouvent immanquablement dans le cas détre reBihées, & l'on ne pourra fe flatter d'en avoir conPtruit de vraiment exades & coniequemment de durables que iorïque la théorie même de cette Planète fera bien connatée.
Néanmoins ies Tables de M. Caffini & ceUes de M. Halley, doivent pour le préient Servir de terme de comparaiion dans nos travaux aitronomiques, & particulièrement
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