mme un K-coad coeur qui (tonne une nouvdie impulfion ~w. R
des organes de ia respiration, ie fang de ia veine porte dans
l'adulte ou dans l'enfant après la naiffance ne franchiroit
point ies obftades qu'il éprouve dans les branches hépatiques
de cette veine & on ne doute point que dans le fœtus, les
organes de la respiration de la mère accélèrent le cours du
fang dans les racines, dans le tronc & dans ies branches
hépatiques de la veine ombilicale, non pas autant, mais
peu près autant que ies organes de la respiration de l'enfant
après fa naifïance, accélèrent le cours du faiig dans les racine;
le tronc & les branches hépatiques de ia veine-porte.
Ce feroit une foible objection de dire que la longueur des
artères & de ia veine ombilicale comparée à celle des troncs,
des artères & des veines méièntériques & coeliaques eft de
beaucoup plus grande, & que par conséquent la différence des
vïtefïès entre ie fang de la veine ombilicale & entre le fang de
la veine-perte do~t être comme h différence de ia longueur
des cfpaces pu-coums ceft-à-dh-e que plus la longueur des
efpaces parcourus par ie fang de la veine ombilicale l'emporte
fur la longueur des efpaces parcourus par ie fang de ia veine-porte,
moins le fàng ombilical en arrivant au foie du foetus doit
avoir de vîte~e relativement au fang de la veine porte.
Je crois répondre iumiamment à cette objection & même
donner de nouvelles preuves de l'excès des vîteffes du fang
ombilical ~ur celles du fang de ia veine-porte, en disant, .que
la Nature a tellement contourné ies artères ombilicales autour
de la veine, & réciproquement la veine autour des artères, qu'à
chaque contour que font les artères autour de la veine, ei!es
impriment une vélocité nouveiie au fang de ia veine ombi-
licale en effet, tous ces contours artériels font dictés à la fois
par la fifiole du cœur du foetus & par conséquent la veine
ombilicale dans ie placenta & depuis le placenta jusqu'à i'om-
bilic eft prefquautant reûënée que chaque artère eit dilatée;
d'où il fuit, i." que ie fang de la veine ombilicale marche
par des jets alternatifs comme ie fang artériel car en en~t
chaque contour artériel doit, pour ainn dire, être regardé
comme un iecôad coeur qui donne une nouvelle impulfion