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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1761

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1761

Description : 1761.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3559z

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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aiier à 2. degrés du thermomètre de M. de Reaumur & la preuve fa plus complète que t'infère en eft fa véritable caufe, c'en: que, toutes chofes d'ailleurs égales, cette chaleur eft presque toujours proportionnelle à ia quantité de papillons qu'on voit fortir du tas de bled par la fuite; ce qui pourroit fournir un moyen de reconnoître jusqu'à quel point il eft attaqué. It efi presque inutile d'avertir ici que ie papillon de cette cheniMe étant phalène, c'eft-à-dire nodurne, on le chercheroit inutilement pendant le jour, & que dans tel champ où à la faveur d'une lanterne on en aperçoit la nuit des milliers, on n'en trouveroit prefque aucun pendant le jour.

Puisqu'on peut reconnoître à peu près, par le degré auquel le bled s'échaufïë, la quantité de grains attaqués qu'il contient, on pourroit croire qu'en femant en plus grande quantité ce grain ainfi meté de grains gâtés & de grains fains tes derniers ieveroient, & que les infectes contenus dans les autres pcnroient, ou étoufîes par la terre, ou détruits par les pluies, les gelées, &c. auxquelles ils feroient expofés, & il faut avouer que cette idée étoit affez vrai-tembiabie; elle n'eH: pourtant pas vraie, & une expérience de M. de Chaffeneuil, répétée par M." du Hamel & Tillet a fait voir qu'on emploieroit inutilement ce moyen. Eiie avoir placé au commencement de l'automne fur de la terre mite au fond de pluueurs caifîes, des grains de bled qui contenoient des jeunes chenilles; ces grains avoient enfuite été recouverts dans quelques caiffes d'un pouce de terre, dans d'autres de deux, & dans d'autres de trois ces cainès pafsèrent l'hiver exposées à toutes les injures de l'air, & cependant les papillons en <ortirent au printemps, à la vérité un peu plus difficilement qu'ils n'auroient fait dans un grenier, mais fans paro!tre avoir fouffert beaucoup de cette rude épreuve. Ii peut donc très-bien (e faire qu'une partie des papillons qu'on voit au printemps dans ies champs, y viennent des chenilles qu'on y a enterrées dans le bled de iemence, & ce moyen de les détruire, feroit inutilement pratiqué.

Le mal que causent ces infedes fe peut étendre de deux manières; la première, par le commerce des grains injectés