~i.njc. JH~lAjLt.,tXC. trappant dans cette émeute Comète, dont le retour en 17 ~o a hut tant d'honneur à la théorie Newtonienne & à M. Clairaut. On fait qu'elle n'a été vûe à Paris qu'avec une petite queue, qui na jamais excédé quatre degrés il n'en a pas été de même à beaucoup près à Montpellier. Le 29 Avril 17~0 Ja partie la plus lumineuse de la queue de cette Comète ayant été mefurée avec un inhument, lut trouvée ici de 10 degrés. Des payfans à la campagne jugèrent que cette queue occupoit dans le ciel un efpace égal à celui que parcourt le Soleil en une heure, ceii-à-dire t degrés; dfeétoit même réellement plus longue; & quand on iaconndéroit attentivement à la vûe fimple, on voyoit qu'elle fe perdoit infenfiblement dans fa conîMiation du Centaure, & qu'elle avoit bien 2 degrés dans fa totaiité. Le 2. Mai fuivanteileétoit encore de i à i 8 degrés, quoiqu'erîacée en partie par la lumière de la Lune. Nous pourrions citer beaucoup d'autres exemples pareils, égaiement propres à mettre en évidence fur le point dont il eft ici question, les avantages de notre climat.
Concluons que pour peu que la queue de la Comète de 17 $7 eût été remarquable, on i'auroit aperçûe à Montpellier dans prefque toute fa longueur; qu'on ne peut donc douter qu'elle n'ait été réellement tre~petite il faut que toutes les Comètes ne foient pas égaiement propres à fournir ces exhaiaifbns & ces vapeurs qui compofent probablement la matière de leurs queues. Tout ce qui eft phyfique, eft fujet à des variétés conudérabies qui fe jouent des efforts de ceux qui voudroient tout ramener à l'exacte uniformité.
~V.