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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1761

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1761

Description : 1761.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3559z

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ï ~7 il y en avoit quatorze nouveaux. Nous n'en vimes encore que deux dans la feconde café, où le grain avoit été couvert de deux pouces de terre, & un fèui dans la troinème, où ia couche de terre étoit de trois pouces. Bien-tôt ces injectes fortirent en plus grand nombre de deffous la terre, fur -tout dans la cafe n.° i en arrêtant les yeux pendant quelque temps fur cette boîte, on voyoit iespapiiions percer la terre, &ion remarquoit le petit trou rond qui ieur avoit fervi d'inue. Ils nous parurent Sortir plus fréquemment le long des parois de la boite, parce que la terre, en fe deuéchant un peu quittoit ces parois & iainoit dans quelques endroits du vuide, dont les papiiions prohtoient ce vuide n'étoit pourtant pas tel 0 que t'infecte pût s'y gtifièr tacitement & iorfqu'ii étoit fbrti, on voyoit la rondeur du trou qu'il s'étoit pratiqué pour parvenir à la furface de ia terre: d'ailleurs, nous vimes fbrtir des papillons du milieu même de chaque café, & par conféq'uent dans des endroits où ces infëdes étoient obligés de fe pratiquer une ouverture entière, afin de s'échapper de deffous la terre. Leurs ailes font quelquefois chiffonnées iorfqu'iis font au jour ils les agitent & les étendent dès qu'ils font hors de terre; & nous avons remarqué que tous ceux qui font fbrtis fous nos yeux, après avoir battu des ailes pendant quelques inftans & pris un peu de repos, les ont placées verticalement & tenu appliquées i'une contre l'autre pendant pluGeurs minutes. Nous avons obfervé que cette manière de tenir ieurs ailes placées perpendiculairement à leur corps, comme les tiennent ies papillons diurnes, ne ieur eft pas ordinaire, &: qu'ils ies ont toujours placées en forme de toît.

It n'y a que ie moment où ils fortent de la terre dans lequel cette pofition des ailes foit remarquable. Nous innitons fur cela, parce qu'en conhdérant. pendant ia nuit & en plein champ, des papillons fur les épis, nous avons vu, rarement il eft vrai quetques-uns de ces infectes qui portoient ainfi leurs ailes placées perpendiculairement au pian de pofition; & il femble qu'on en doit conclurre que ces papillons venoient de fortir de ia terre, & n'étoient pas du nombre de ceux qui s'échappent