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ces derniers ne paroît pas être contante on fait daii~urs que les pores du fer offi-ent au mouvement de cette matière une route plus facile que l'air, & les expériences rapportées en 1/28 par M. du Fay, femblent prouver que ces canaux qui exigent au dedans du fer, font garnis d'efpèces de poils métalliques, qu'on peut coucher faivant dinérentes directions par divers moyens; & enfin, que iorfquiis ont été couchés dans un certain fens, la matière magnétique entrant, enfile ces canaux avec bien pius de liberté.
11 n'efi donc pas étonnant qu'en plaçant des barres de fer paraiièiement à l'axe qui joint les poles magnétiques de la Terre, le courant qui agit dans toute fa force iuivant cette direélion t en enide les pores, & y couche les poils métalliques, fur-tout fi c~e opération' naturelle eft aidée du fecours de la percumon, t les barreaux ont donc dû être aimantés, c'eit-à-dire, recevoir cette texture intérieure qui les rend fi propres au paffage de la matière magnétique en un certain fëns.
Mais en même temps que la matière qui fuit le courant du grand tourbillon les a pénétrés, une partie de cette matière, qui a trouvé en Portant du barreau plus de ditncuhé à fe mouvoir dans i'air que dans le fer, a rebrouue chemin, & il s'eit établi autour de ce barreau un tourbillon aiongé, dont fes deux extrémités font les poles.
Il femble qu'on pourroit en conclurre qu'une femblable barre pourroit aimanter les aiguilles de bouffole, en leur donnant à fon égard la même portion que la barre à i'égard de l'axe magnétique, ceit-à-dire.en la couchant fur fa longueur; mais comme, en ce cas, l'aiguille ne recevroit l'impremon que du peu de matière qui s'écoule le long de la barre pour retourner à fon pole d'entrée, elle ne pourroit acquérir qu'une vertu très-rbibie; au lieu qu'en la frottant fur l'extrémité d'un barreau ou fur un des poies d'un aimant, elle en devient en quelque forte partie, & reçoit toute i'impreuïon de la matière qui y entre ou qui en fort mais il faut bien prendre garde de la faire retourner fur fes-pas, on détruiroit ce que l'on vient de