je croîs devoir ajouter que dans un exemplaire de ces Mémoires, qui du Cabinet de M. de HHe i'Afu-onome a pan'e au Dépôt des Cartes de la Marine, il y a une grande note manuscrite que M. Fréret, à qui cet exemplaire a appartenu, ma communiquée il y a bien des années, & où ion apprend que M. i'abbé Paumier en: auteur de ces Mémoires; que c'étoit un fort habile homme qui avoit beaucoup voyage qui étoif chargé à Paris des affaires du Roi de Danemarck, & fort lié avec M. des Misons étrangères; que des partifans lui ayant voulu faire payer une taxe mife ïur les étrangers, it plaida fi bien fa caufe qui! fut déchargé, ayant remontré que celui dont if étoit descendu, par les femmes, & qui fe nommoit ~o/7~ n'étoit \'enu en France que ~ous la promeffe faite à ton père ~c/~ l'un des Rois des Terres aufh-aies, qu'on le rameneroit au bout d'un certain temps ( favoir de vingt lunes comme on compte dans ces pays ) & que cela n'ayant pas été exécuté, il étoit en droit de fè plaindre de la mauvaife foi dont on avoit ufe à l'égard de fon biïaïeu!, ce qui iexpo&it a la persécution des partions. M. i'abbé Paumier avoit encore dit à M. de Vii ferment, dont eu: cette note, que le Capitaine Gonneviiie ne pouvant s'acquitter de fa parole, ni engager fes anociés & fes parens à équiper un autre vaiueau pour dédommager le fils du Roi des Terres aum-a!es, dont il avoit été le parrain lorsqu'il reçut le Baptême pendant une maladie qui lui arriva dans la route, il le fit fon légataire universel, & l'obligea de porter fes armes: Qu'en conséquence, l'Aum-aiien fe maria à une riche héritière, dont M. Paumier étoit itiu par les femmes; &: cet Abbé, dans ~bn Épître dédicatoire au Pape Alexandre VII, fe dit le 6~ <~ de de ce premier CX/'c~ des terres .7~
De tout ceci, il réfuite au moins une connoinànce générafe de la bonne température de ce pays, qui paroît être le premier qu'on ait découvert vers le pôle antarctique. Ce furent les François qui firent felon M. Paumier, la découverte de ce ~M ~?~? ou des indes ~~o/A~, comme il les appdie d'après Gonneville, pendant que les Portugais aiioient