objection, que cette mégalité de ~.o", cauiée par l'avion des autres planètes, dût avoir iieu, du moins en bonne partie, dans l'espace de quinze jours, qui eft fa diftance d'une quadrature à l'autre; ce qui ne peut être, ajoute M. de la Caille, pui&ue les observations mêmes de M. le Monnier ne donnent cette dif~réncc de ~.o" qu'au bout de cinq à ux ans. Je réponds que mon objection ne fuppo& point que l'inégalité de ~o" ait lieu en quinze jours & que quand j'aurois fait cette fuppoution, les observations rapportées par M. de la Caille m'y auroientautorilë.
Pour le prouver, je prends le réfulmt de 3 qui eft le plus grand de- ceux que M. de la Caiiîe a donnés dans ~bn Mémoire, &: je remarque qu'en iuppoiant feulement ~"d'erreur dans chacune des deux obfervations qui ont &urnt ce réfuitat, & pour Ï'équatio.n lunaire, ou même négligeant entièrement l'équation lunaire, & iuppoiant 8" d'erreur dans chaque observation, H viendra 19" jfeutement, & non ~o", pour l'enet produit par les autres planètes en quinze jours. M. de la Caille trouvera peut-être encore cette quantité trop grande; je le penfe comme îui mais je vais lui prouver par ~es propres obiervations qu'il n'eft. pas en droit de le prétendre. Soient pris les deux derniers résultats confécutifs donnés par M. l'Abbé de la Caille, dont l'un, qui e~ de ~eu: pontif, &. le rivant, qui eil de ~,efi négatif: le premier de ces réfultats a été trouvé du 6 Juillet au .21, & le fécond du 21 z Jtiiliet au Août. Soit x l'équation lunaire, l'équation produite le 6'Juillet par l'action des autres planètes, l'équation produite le 2. i Juillet par cette même action, onaura –i– 2 x ==: 'foit eniuite f l'équation produite le Août par l'action des autres planètes, on aura <: ~y ==: ~3 S"; donc ajoutant ces deux équations, on aura f– É=: i", c'eû-à-dirë, que par les oMer valions même de M. de la Caille, fenet des autres pianètes; indépendamment de la .Lune, du 6 Juillet au ~Aoùt, c'eft-à-due,dans moins d'un mois, a été de ï". Or un e6et qui e(t de i" en un