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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1757

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1757

Description : 1757.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3555q

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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rence en défaut ou en excès, ce qui indique une distribution différente dans les petites faces, mais l'état moyen, qui répond à une certaine courbe géométrique CEFC, qui! eft très-facile de construire, tient à des circonflances qui ont lieu fréquemment, puiSque plusieurs Sui~ces jouirent, à très-peu près, de la propriété dont il s'agit; elles conservent fenfiblement le même degré de teinte, indépendamment du point de vue d'où on les obferve.

Plusieurs Phyficiens géomètres, fans s'être donnés la peine. de paner par ces connoiuances préliminaires, avoient cru pouvoir nous marquer le degré de la lumière des planètes, en considérant celle qu'elles reçoivent du Soleil & en calculant la partie qu'elles devoient nous renvoyer; il auroit fallu, pour y réuShr, choifir ou établir, avant toutes chofes, quelque hypothèfe fur la distribution des petites faces, & il paroit qu'on n'y penfoit pas. Il eft vrai qu'on pourroit Suivre une route abSolument contraire, en commençant par des obfervations immédiates ~ites ïur la lumière de ces corps éloignés & en tirant enSuite des inductions touchant la nature de leurs aSpérités. On seSt auSE peu propofé cette recherche, & nous Sommes encore à favoir fi la matière qui forme les planètes a une affez grande conformité avec ceUe des corps terreftres, fi elle abSorbe beaucoup plus ou beaucoup moins de lumière. SuppoSé que la SurSace de la planète fût parfaitement polie & qu'elle n'abSorbât aucun rayon, elle ne nous ofti-irolt que comme un point lumineux, qui feroit l'image du Soleil; néanmoins elle nous renverroit une lumière très-considérable, car iief); démontré dans la Catoptrique, que fon intenfité feroit à celle de la lumière reçûe du Soleil comme le quart du quarré du Semi-diamètre de la planète eft au quarré d@ fa diStance à nous, ou pins exactement de notre diSlance au point qui eft au quart de [on diamètre.

Ce feroit encore le même rapport dans les autres aSpecb des planètes, non feulement Supérieures, mais même inférieures; car les Surfaces Sphériques ont cette propriété extrêmement Singulière, de réRéchir à une grande diftance exactement