On eiï: étonne loriqu on prend ces précautions ôc quon écarte avec le plus grand (bin tous les rayons étrangers & les moindres reflets de voir jusqu'où va. la (enûbiiité de nos yeux "onaperçoit dans l'intennté de la lumière des dirrerences qui n'en fbnt'que lu cinquantième ou fbixandème partie ainn on a peut-fe propo~r dans les observations un certain degré d'exactitude, quoiqu'il (oit peut-être impofnble de porter jamais la précinon fi loin dans les réfuitats, tant à cau~ë des divers attentions qu'il faut avoir, que des obnacles phyf iques quifë présentent trop fou vent, & qu'on ne peut furmonter qu'enpartie. H m'a paru que la plus grande des dimcukés venort de la dirîérente~Gouieur des lumières qu'on mefure; cette dir~érence n'empêche pas de voir tres-dHundement qu'une des deux ef): plus vive que l'autre: on ~!t donc diminuer d'une manière graduée ceUe.dont l'ccbt l'emporte, & on réunH bien-tôt à h rendre fenfiblement d'une moindre intenûté que la féconde. Mais lorfqu'on croit- atteindre le terme où elles doivent être également vives, elles ne le font pas ou on ne peut pas s'en anurer, quoiquau de-ià une des deux lumières foit certainement plus forte que l'autre & qu'en deçà eHe le devienne viHMement moins< Tout ce que j'ai pu faire dans ce cas, qui R'eH que trop rréquent, c'a été d'observer les deux points où elles commencent à parôître alternativement plus vives & plus ~bibles, & de prendre uneefpèce de milieu.
Le grand ufage qu'on fait des miroirs de~métal dans pluueui's de nos infb-umens, ma déterminé à raire beaucoup d'expériences fui- la force de leur réflexion j'en ai auût fait un grand nombre fur la rénexion produite par la furface du vif-argent, par celle du cryua!, & par celle de l'eau. Si on ~I~bit rénécMr la lumière d'une bougie par un miroir, Se qu'on la comparât avec celle qu'on reçoit directement d'une autre bougie, on ne feroit jamais anez certain que les deux corps lumineux éclairent également, &- il y auroit bien d'autres petites dinérences qu'on courroit rifque de ne pas apercevoir. 11 ne feroit donc permis de. compter jCjr l'expérience qu'après qu'on 1 auroit répétée un grand nombre de 6)is mais on peut réuÛH' dans une mfmitc
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