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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1752

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1752

Description : 1752.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35505

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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*H~.

~7~

V.

M. Gaillard, Chirurgien en chef de l'Hôtel-dieu de Poitiers, a mande'à M. Morand qu'il avoit eu dans fon Hôpital un jeune homme de vingt-cinq ans qu'on lui avoit amené étique; ce malade avoit au bas-ventre du côté droit & vers ia région iliaque, une hernie de la groffeur d'une demi bouteille, on la faifoit rentrer auément, mais dès qu'elle étoit réduite elle caufoit au malade des douieurs plus vives qu'auparavant. L'état de dépériûement dans lequel étoit ce maiade, ne laiffoit aucune elpérance de guérifon en effet ïl mourut deux mois après fon arrivée à l'Hôpital. A l'ouverture du cadavre, M. Gaillard trouva que la hernie étoit formée par une grande portion du coecum très-dilatée, qui paubit par une rupture faite au péritoine, & qui contenoit un corps étranger ce corps étoit compolé d'un amas d'os de pieds de cochon & de noyaux de cerife unis & comme maûiqués enfemble, & revêtus d'une luMtance moHaue & veloutée, à peu près comme ces boules qu'on nomme <~<ïgropiles, qui fe trouvent dans le corps de certains animaux, & qui font compofées des poils qu'ils ont avalés en fe léchant; une plus petite tumeur avoit aum pour noyau un de ces os. L'Académie a déjà publié un fait à peu près lemblable mais dans celui-ci c'étoit des pieds de mouton qui caufoient la tumeur, &: qui n'étoient ni unis ni revêtus par aucune matière. Des faits de cette nature font d'autant plus utiles à publier, qu'on ne s'aviferoit guère de deviner la caufe des accidens qu'Us peuvent produire.