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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1752

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1752

Description : 1752.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35505

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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baigneur a foin de tirer tous les loirs de l'eau de la Source, qui, refroidie pendant la nuit, fert à tempérer celle qu'on tire le lendemain pour préparer le bain de chaque malade. Le degré de chaleur auquet le baigneur donne ordinairement ce bain', eft à peu près du 37 au 30* degré la longue habitude iui a rendu le tact aflèz délicat pour qu'il ne s'écarte guère de ces deux degrés. Quoique ce degré de chaleur convienne anëz à ia plus grande .partie des malades, cependant les perfonnes qui connoiuënt toute. la variété des tempéramens, fe perfuaderont aiiément qu'il né peut convenir à tous en eftet, il y a des malades pour qui ce degré de chaleur efb encore trop ~brt, & qui fë trouvent mieux du 6-e. Il feroit à ïbuhaiter qu'on fît fur ce fujet des obferyations fuivies, qui minent les Médecins en état de déterminer avec plus de précinon qu'on ne l'a fait jufqu'ici, le deoré de chaleur qui convient aux malades qu'ils envoient à Balaruc. Les malades Supportent ordinairement le bain dans la

cuve, pendant dix, douze ou quinze minutes. La grande chaleur de ces bains eft une des caufes euëntieHes de leurs effets pour le prouver, il fumt de faire obferver que les bains pris dans l'eau de Balaruc refroidie au degré, chaleur ordinaire des bains domeûiques, ne produifent aucun effet remarquable.

Lorfque les malades font dans le bain, on voit bien-tôt la tueur découler de leur vifage, leur pouls devient de plus en plus H'équent & éievé, à la fin il devient très-fréquent, '& en même temps foible & irrégulier; c'eû à ce figne, que le baigneur n'attend pourtant pas ordinairement, que l'on reconnoît qu'il y auroit du danger à iaiuer le malade plus long-temps dans le bain. Le baigneur obferve le pouis fur l'artère frontale c'eft fans doute ce qui a fait croire à une infinité de perfonnes, que le gonflement de la veine frontale lui fervoit à juger du temps que le malade devoit refter dans le bain; mais l'artère frontale étant fort petite, & notant pas