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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1752

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1752

Description : 1752.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35505

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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s'aionge foit parce que le poids de i'hippomanès augmente, ou parce que la membrane a une plus grande flexibilité; H arrive que la portion dei'aiiantoïde qui tient à i'hippomanès, ~orme un tuyau qui a l'apparence d'un pédicule, comme je l'ai obfervé dans l'allantoïde du poulain; & ce prétendu pédicu!e conferve conitamment la même ~orme.H la membrane s'accroît &. fe fbrtirie tandis querhippomanèseftainiifutpendu. Le,corps formé par le fédiment de la liqueur de i'aiiantoïde du veau, avoit la ftgufe d'un ovoïde aplati fur fon petit diamètre îa longueur étoit de deux pouces & demi, fa largeur d'un pouce cinq lignes; il avoit fept lignes d'épaineur fur un des côtés, & feulement trois lignes fur l'autre; il étoit terminé à l'un des bouts par une forte de pédicute, d'environ un pouce de longueur, de fept lignes de largeur, & de deux lignes d'épaiûëur. On ne diûinguoit dans ce corps aucune organisation de fibres ni de vaineaux il avoit la confi-itance d'une gomme ramollie, & il en avoit aulH l'apparence on y voyoit des fortes de filets contournés en différens ïens, de couleur plus jaune que le refte, & tels qu'on en verroit dans une matière vifqueufe, dont toutes les parties ne croient pas bien fembiab!es, &. qui auroit été agitée dans ie temps de îa fluidité & enfuite coagulée ce corps pefoit cinq gros & demi, je ie fendis en cti~érens fens, je ne trouvai point de cavité à l'intérieur, &; H me parut que fa fubftance étoit par-tout la même. Des que j'eus trouvé dans l'allantoïde du veau un ïédiment (embiabie à celui que j'avois vu dans l'allantoïde de i'âne & du cheval, je ne doutai pas qu'il n'y eût aum un Sédiment dans l'aitantoïde de tous les ruminant, puisque ces animaux ont une bien pius grande re(îembiance les uns avec les autres, qu'ils n'en ont avec le chevat &: i'âne, & que la différence qui eft entre i'aifantoïde de ces derniers & celle des ruminans n'empêche pas qu'il n'y eût un. (édiment dans l'allantoïde du veau. Mais, quetque présomption que l'on ait en pareil cas on ne doit pas néguger de fe convaincre par fes yeux, c'en: pourquoi je résolus de chercher ce fédiment dans les allantoïdes de toutes les efpèces de ruminans que je