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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1752

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1752

Description : 1752.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35505

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que celle qu'a voit oppofée un autre tube, qui n'avoitété que médiocrement aplati par i 3 livres fufpendues à la branche mobile des tenailles, & qui par leur pofition étoient équivalentes à S 3 y livres. Ce tube fut donné à la même dinde, .& retiré de fon géfier, comme l'autre l'avoit été, plus de -deux fois viftgt-quatre heures après qu'il eut été avaié. II n'en fortit pas plus plat par les bouts qu'il n'y étoit entre à la vérité un enfoncement conUdérabte en forme de gouttière y avoit été fait fur deux côtés oppofés, mais cet enfoncement eût pû y être opéré par une preffion de la mâchoire mobile des tenailles, moindre que cette de zj~/ytivres. Tous les géners des oifeaux d'une même éfpèce n'ont pas apparemment le même degré de force. Un tics-gros dindon mâle peut avoir un eflomac plus vigoureux que celui d'une dinde je ne reprocherai donc point à Boretti d'avoir accordé au gêner d'un dindon une trop grande force, torfqu'it Pa arbitrée à ~o livres; ce qu'il a fait en doublant celle de 67 livres, exercée par chacune des faces oppofées mais je dois dire que fes propres expériences, fur iefqueiies il a fondé ton eftimation, ne la lui eunent pas dû faire porter fi haut. H fit paHer dans ie géfier d'un dindon des noifettes & des grains de verre qu'il ne caffoit qu'avec peine entre fes dents molaires: les ayant trouvées le jour fuivant brifées & réduites en poudre., il en a conclu que le géfier avoit agi fur les noifettes & fur les grains de verre avec une force égale à celle avec laquelle les mufctes de la mâchoire inférieure lui font prëfïër les corps durs que les dents doivent rompre ou divifer. Je ne m'arrêterai point à f~ire remarquer que cette conféquence étoit alors prématurée, parce qu'il n'étoit pas encore prouvé que cet ouvrage fut celui de la preffion & non celui d'un diffolvaiit, comme Vallifitieri l'a fbûtenu depuis. Quoi qu'il en foit Borelli ayant prétendu avoir établi ailleurs que la force, des mufcles employés à mouvoir la mâchoire étoit de plus de i 0, il s'eft cru en droit d'affurer que le géfier avoit employé la même force pour pro* duire ie même effet..

Tow. 77, ~'f~