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Z'E~ /,jE'6'r~7C /r~ D E Z~ Par M. LE MoNNiER Médecin.
1T\EPUIS près de vingt ans que les Physiciens s'occupent afîidument de l'Electricité i! ne s'en: guère patlë d'année fans qu'ils aient fait quelques découvertes importantes, qui aient augmenté nos connoitfances fur la nature oc fur les propriétés du fluide étedrique je pourrois citer les expériences qui ont établi la dKtinction finguiière qui fë trouve entre les corps capables par leur nature de tranfmettre ou d'arrêter les écouiemens de ta matière éiedrique; la communication qui peut fe faire de cette matière aux corps à qui la Nature l'a réfutée; fa propagation rapide le long de i'eau&des métaux; enfin la fameufe expérience de Leyde, qui, en excitant l'admiration des Phyûciens, a fait faire une infinité de découvertes.
Néanmoins je ne crois pas que parmi toutes celles que je viens de rapporter, il y en ait jamais eu d'auffi intéreffantes que celle qui fut annoncée à l'Académie, il y a près de fix mois, touchant la parfaite reffemblaiice qu'on venoit d'obferver entre la matière éiectrique & celle du tonnerre. H y avoit déjà long-temps que d'habiles Phyffciens avoient remarqué beaucoup d'analogie entre quelques effets du tonnerre & ceux de Féie~ricité &; la violente étincetie de l'expérience de Leyde, qu'on avoit affez jugement nommée /o~<~M~, avoit fait penfer à plufieurs qu'un éclat de 'tonnerre n'étoit que iexptofion d'une très-groue étincelle électrique.
Cette analogie a paru entre autres fi inconteflable a M. Frankiin, qu'il a fondé fur elle un nouveau fyftème pour expliquer les météores, & propofé l'idée d'une expériencet ~7/?. Cg