<:onm'uites, ne m'ayant donné lieu de penfer qu'eues étoient .moins exactes qu'étiez ne m'avoient paru d'abord, je prends le parti de les publier, ann que les Astronomes jugent de leur précinoH ou en corrigent les défauts.
Dans l'ouvrage que je mets au jour, je me contente de tonner les Tabies, fans rendre compte des moyens par iefqueîs je fuis parvenu à leur donner l'ordre qu'elles ont, ni de ceux ;<iont j'ai fait ufage pour conm'uire les Tables de ia parallaxe horizontale de la Lune, élément que je n'ai catcuié que depuis fimpreffion de ma théorie. Ce font ces deux objets que je vais imiter dans fe Mémoire que je préfente à l'Académie. ARTICLE PREMIER.
Formules de la parallaxe ~y/?M~ Z-? Lune. S. i. La parallaxe horizontale de la Lune peut -être re~ardée comme inverfement proportionnelle à ia dittance de 'cet am'e à la Terre, quoiqu'à proprement parler cette di~;tance ne foit inverfement proportionnelle qu'au finus de J& .paraMaxe car un angle qui ne varie que de à 8 minutes, & qui dans fbn /M<?;ww/w n'en: que d'environ un degré, peut évidemment être ~uppo~é croître & décroître en même proportion que fon .finus.
Cela pdîé, l'équation de l'orbite de la Lune que j'ai donnée,, trouve naturetiement difpofëe de manière à représenter la :parai!axe: car eiio~ contient d'un côté une contante divifée .par la diltance ou rayon vecteur, & de l'autre, fa valeur exprimée en quantités dépendantes de la longitude vraie; en. forte qu'il ne s'agit que d'y faire entrer la longitude moyenne ;à la place de !a longitude vraie, fi i'on veut avoir la parallaxe ~exprimée de la même manière que les autres éJémens de la théorie de la Lune. Reprenons donc l'équation de l'orbite 'que l'on trouve, /7<~ de ma théorie, & obfervons d'a-bord de mettre des .indéterminées à ia place des coëmciens t€n nombres, tant ;pour abréger que pour réfoudre le problème dont il s'agit, d'une manière plus générale.