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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1752

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1752

Description : 1752.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35505

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Pi'ufÏe n'en: uniquement que du fer, a raifon en partie, puifque la terre ferrugineufe s'y trouve en entier. Mais eu:-il vrai, comme le croit cet Auteur, que la couleur bleue qu'il a, foit la couleur naturelle du fer & ne dépende point de quelque fubfiance étrangère qui s'unit avec ce métal & qui le colore ainfi! c'eit ce que je n'examine point encore, pour ne pas interrompre la fuite de mes expériences.

Après ces premières épreuves, j'en ai fait d'un autre genre, en effayant de décomposer le bleu de Prune par le moyen des principaux diffolvans chymiques.

Quoique j'eùne lieu de préfumer que les acides n'avoient aucune action fur.ce bleu, puisqu'on le iave en quelque forte dans de i'acide pour lui donner ïa beauté & fa vivacité, j'ai cru cependant qu'il feroit à propos d'examiner fi cette efpèce de diûolvant ne l'altéreroit en aucune manière, principalement lorsqu'il feroit aidé par la chaleur.

J'ai donc verfé fur du bleu de Prune les trois acides minéraux féparément, & après avoir rait bouillir ces acides fur ce bleu, je n'ai remarqué aucune altération iënfible dans cette couleur, nnon qu'ils avoient un peu augmenté jfbn intennté: ces mêmes acides Soumis enfuite aux expériences convenables, n'ont paru avoir rien diffous du bleu de Pruflè qu'un peu de terre alumineufë. Je crois qu'on peut conc!urre de ces expériences, que les acides n'ont point d'action fur le bleu de Prune, lors même qu'ils font aidés d'une chaleur affez conudéraMe. Après avoir eiîayé ainfi inutilement de décomposer le bleu de Prune par les acides, j'ai eu recours aux aikaiis. J'ai mis une demi-once de ce bleu dans un matras, & j'ai verfé denus dix onces de liqueur de nitre fixé par le tartre. Auffi-tôt que ces deux fubHances ont été mêlées enfemble j'ai vu avec étonnement, que fans le recours de la chaieur la couleur bleue a entièrement difparu, la poudre du fond du matras n'avoit plus qu'une couleur grife anez terne ayant mis ce vaiffeau fur un bain de fable pour échaurïer la liqueur jusqu'à la faire légèrement bouillir, cette couleur grife a auffi difparu entièrement & tout ce qui étoit contenu dans le matras, tant la