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Titre : Mémoires de mathématique et de physique, présentés à l'Académie royale des sciences, par divers sçavans, & lûs dans ses assemblées

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : MoutardMoutard (Paris)

Éditeur : MoutardMoutard (Paris)

Date d'édition : 1763

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32813419g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32813419g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 3516

Description : 1763

Description : 1763 (T4).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k34812

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que nous avons rétutées en parlant cte ta mené. Je ne muMui.. que M. Geoffioi qui tait attribuée au défaut de fécondation c'eft ce défaut de fécondation qui cependant en en: la vraie & l'unique caufe, car la place du germe en: conâammeht vuide & flétrie. J'ai ouvert, avec toute forte de précautions, un grand nombre de grains ergotés, & j'ai toûjours vû que ie germe leur manquoit. J'ai femé piuueurs fois, avec attention, des ergots, & je n'en ai vu lever aucun.

Cette maladie dépend donc des mêmes caufes que le charbon; je ne (es rappeiterai pas ici, j'observerai feulement que les deux (Hgmates des ergots font plus gros & plus tuménés que ceux des grains naturels. Dans ce vice, les deux ûi~mates font non feulement unis enfemble, mais ifs le font encore avec les étamines j'ajoûterai que comme il n'y a que le plus petit nombre des grains d'un épi qui foient ergotés, on pourroit foupçonner que les étamines étant unies ensemble, ils n'ont pas anëz de force pour écarter les baies, ils relent étouffés; ou s'ils viennent à vaincre ta réMance qui s'oppofe à leur fortie, ils paroiifent trop tard, les fligmates ne font plus en état de recevoir i'impremon des pouffières. eUes font Pétries & féchées.

De même que ie charbon, l'ergot conferve long-temps les Higmates unis à (on extrémité (upérieure, ce qui prouve que ie vice de ces organes en: ie même dans ces deux ma. iadies de forte que fi ces vices paroiuent être dirEérens, ce n'en: que par quelques îymptomes qui nétabiiuent pas le genre de ia maladie, mais lentement l'espèce.

On remarque très-peu de chofe dans raccroiuement de l'ergot; on ne peut d'abord ie distinguer des autres grains, qu'en ce qu'il en: plus brun & plus gros; iorfquii eft parvenu à une certaine groneur, on voit à fa bafe plufieurs taches noires, qui ne font point pénétrantes & qui occupent feulement l'enveloppe peu à peu cette enveloppe fe noircit, le Quand les blés font en fleurs, on craint la n!eHe: qu'arrive-t-H enfuite, Fep; noircit, les grains inféconds noirciffent, s'alongent & forment un. corne fans germe. ~c~.

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