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Titre : Mémoires de mathématique et de physique, présentés à l'Académie royale des sciences, par divers sçavans, & lûs dans ses assemblées

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : MoutardMoutard (Paris)

Éditeur : MoutardMoutard (Paris)

Date d'édition : 1763

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32813419g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32813419g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 3516

Description : 1763

Description : 1763 (T4).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k34812

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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des épis charbonnés lur des pieds qui n en avoient pas. Four cet effet-, je coupois tous les épis d'une patte de n'ornent, jb racine en pouffoit de nouveaux, qui, pour rordinairc, étoient viciés; aunt voit-on beaucoup de b!é noir dans les champs fur iefqueîs ïa grêle a tombé les premiers jours de Mai, parce que la grêle ayant briîetous les épis printanniers, la racine en pouffe de nouveaux; c'eu: ce qu'on obferva 01 ptuûeurs endroits de la Guyenne en 1738. Au reue, j'aî observé cette maladie dans les différentes espèces du 6'cment, & t'ai vu que dans toutes elle étoit parfaitement la mÊme. Je n'ai vû ie charbon tel qu'il vient d'être décrit, que dans le n'ornent, dans l'épautre & dans le miilet~ j'ai bien vu dan? le feigle, dans l'orge & dans quelques autres graminées, une maladie qui en approche beaucoup, mais elle a quelques lymptomes din~rens, c'eu: pourquoi j'en remets la dcfcnptiou à un article particulier.

Le charbon eu: donc une maladie toute di~rente de 1~ nieHe; rien de commun entre ces deux vices; te premier rend la icmence mon~rueu&, le fécond ronge S{: détruit toutes les parties de la Heur avant qu'elfes loient épanouies, par conséquent avant que le grain foit &rmé, On ne doit donc pas dire que le grain eu: nieiié~ mais on doit dire que la fleur eu: nie~ée; la nielle détruit tous les épis d'un même pied, le charbon en épargne la plus grande partie. Souvent; on trouve des épis menés & des grains charbonnés dans le même champ; fouvent auffi on ne trouve que-i'uu ou l'autre. Le charbon attaque d'autres plantes que les graminées; j'ai tf ob&rvé cette matadie ïur une eïpece de perncaire*, & je crois fort-que la nielle que Menzet dit avoir vû fur cette plante. n'eu. autre chofe que notre maladie. Je vais en donner iadefcriptipn.

Les épis viciés de cette plante portent le plus fouvent des grains charbonnés & des femences faines; j'en ai vu, mais rarement, quin'avoientque des grains malades. Dans les premiers, les femences faines font quelquefois en plus grand nombre quelquefois' auîïî ce font les -grains charbonnés,

On.