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Titre : Saint Césaire, évêque d'Arles : 503-543 / par A. Malnory,...

Auteur : Malnory, Arthur. Auteur du texte

Éditeur : E. Bouillon (Paris)

Date d'édition : 1894

Sujet : Césaire d'Arles (0470?-0542 ; saint)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30868243r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XXVII-317 p. ; 25 cm

Format : Nombre total de vues : 350

Description : Collection : Bibliothèque de l'École des hautes études. Sciences philologiques et historiques ; 103

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k330725

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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coïncidences exclusives ou très singulières entre les vues, les goûts, les façons de parler du rédacteur et celles du saint évêque d'Arles. Dès lors, refuser à ce dernier la composition des statuts serait plus téméraire que de la lui attribuer.

Deux articles de la collection obligent de la rapporter tout à fait' au début de t'épiscopat de Césaire. Le premier dispose que tout acte d'aliénation des terres ecclésiastiques fait par l'évêque doit être consenti et contresigne par ses clercs (50). Cette formalité, conforme à l'usage romano-africain, n'a pu être prescrite par Césaire après le concile. d'Agde, qui en prescrivit une un peu dillérente, en exigeant, au lieu de la signature des clercs, celle desévêques tes plus voisins. Encore moins a-t-ette pu suivre l'arrivée à Arles des canons des conciles de Symmaque, qui interdirent absolument toute sorte d'aliénation des biens d'égtise. Le début de t'épiscopat de Césaire est aussi indiqué dans tes statuts par l'animosité religieuse qui a dicte plusieurs d'entre eux. L'histoire du concile d'Agde nous montrera qu'à ce moment l'état des esprits était complètement pacifié, et que le premier élan du zèle de l'évoque d'Arles avait été déjà bien adouci par les leçons de l'expérience. Il est vrai que les difficultés devaient renaître momentanémBnt après t'entrée des Ostrogoths dans la province, mais on peut être sûr que la provocation n'est pas venue de Césaire. C'est d'ailleurs une époque où les statuts n'avaient plus du tout la même raison d'être qu'avant te conciie d'Agde. Il reste à étudier l'ordonnance et le détail de cette œuvre.

Césaire veut que les règles de discipline qu'il trace ici soient appliquées par les evêques c'est pourquoi la première et la majeure partie des statuts concerne ces dignitaires (p. 18). En tête est un résumé des points de dogme sur lesquels on doit interroger F évoque au moment de son ordination puis vient le défile des statuts, et, comme conclusion (90-102), un rituel des ordinations et consécrations sous une forme très abrégée, mais d'une identité frappante avec le rituel encore en vigueur aujourd'hui. Le tout se présente ainsi comme un ~MM'?'<? des devoirs de t'évoque, et cet ordre des matières montre une fois de plus la main d'un haut dignitaire de l'Eglise.

Ce qui frappe davantage dans la série importante où l'auteur s'occupe directement des évêques (!i8), c'est le contre-poids qu'il s'efforce d'opposer chez eux à l'abusdu pouvoir. Dans la plupart de ces articles percent son appréhension des abus du pouvoir ecclésiastique et son opposition bien arrêtée au gouvernement absolu de l'évêque, Aussi attaque-t-il sur tous tes points les actes arbitraires de l'évoque, en faisant