Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 146 à 146 sur 856

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Procès-verbaux des séances de l'Académie tenues depuis la fondation de l'Institut jusqu'au mois d'août 1835 : publiés conformément à une décision de l'Académie par MM. les secrétaires perpétuels / Institut de France, Académie des sciences

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Impr. de l'Observatoire d'Abbadia (Hendaye)

Date d'édition : 1828

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32746437k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32746437k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 7957

Description : 1828

Description : 1828 (T9)-1831.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3302x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


A laquelle ont assisté MM. Arago, Mathieu, Cauchy, Bouvard, Latreille, Geoffroy Saint-Hilaire, Huzard, Gay-Lussac, Navier, Beudant, Chaptal, Prony, Poisson, Poinsot, Lacroix, du Petit Thouars, Desfontaines, Silvestre, H. Cassini, Magendie, Baron Cuvier, Beautemps-Beaupré, Vauquelin, de Lalande, Thenard, Cordier, Coquebert-Montbret, Serres, Duméril, Damoiseau, Ampère, Rossel,Ijegendre, Lelièvre, d'Arcet, Gillet de Laumont, Molard, Tessier, le Maréchal Duc de Raguse, Chevreul,. Deyeux, Dulong, Héron de Villefosse, Baron Portal, G. F. Cuvier, Fourier, Blainville, Mirbel, Savart, Boyer, Berthier, Lamarck, Savighy.

Le procès verbal de la Séance précédente est lu et adopté.

11'autical almanach pour 1831, Londres 1828, 8°; Traité de Géométrie descriptive, par M. Hachette, 2c édition, 1 vol. in-8°, Paris 1828, et une analyse du même ouvrage, brochure in-4°;

Voyage dans les cinq parties du monde, par M. Albert Montemont, tome V, Amérique, 1 vol. in-12, Paris 1828;

Flore pittoresque et médicale des Antilles, par M. Descourtilz, 408e et '109" livraisons;

De la culture en rayons des turrieps ou gros navets telle qu'on la pratiqice en Angleterre, par M. Huzard fils, Paris 4828, 8°;

Jozirnal de 1cc Société royale de ~nédeci7xe etc. de 2'OM/OMse, Octobre 1828;

Joacrnal de chimie médicale. etc. Novembre 1828; Journal hebdomadaire de médecine, Novembre 1828.

M. Bucellati, maître de langue italienne, adresse le dessin d'un échaf~'ccccdaqe molrile de son invention. Ce dessin et la lettre explicative sont renvoyés à l'examen de M. Navier.

M. Arago communique une note de M. Cagniard de Latour, par laquelle ce physicien déclare qu'il a de son côté réussi à faire cristalliser le carbone par des méthodes différentes de celles de M. Gannal, et qu'un paquet cacheté qu'il a déposé au Secrétariat en 1824 contient le détail de ses premiers procédés. M. Arago annonce qu'il connaît une autre personne qui est arrivée à des résultats semblables, et M. GayLussac fait connaître que M. Gannal lui avait parlé depuis plus de huit ans de ses tentatives.

MM. Arago et de Rossel font le Rapport suivant sur le Mémoire de M. Daussy sur la Détermination des longitudes yéogrccphiques de Ylcclte, de Ylilo et de Cor fbu:

« Le Mémoire de M. Daussy dont l'Académie nous a chargé M. de Rossel et moi de lui rendre compte con-

45

Le procès verbal de la Séance précédente est lu et tient de nouvelles déterminations des lonaitudes aéo-

L'Académie reçoit les ouvrages suivants:

tient de nouvelles déterminations des longitudes géographiques de Malte, de Milo et de Corfou. Si on se rappelle que Malte possédait jadis un observatoire, que son directeur, M. Dangos, jouissait de l'estime des astronomes, on s'étonnera peut-être qu'il restât encore des doutes sur la longitude de cette île; mais il faut remarquer que l'observatoire a duré peu d'années, et que l'incendie qui le ruina en 1789 détruisit en même temps tous les registres d'observations. Aussi les documents sur lesquels M. Daussy a fondé son travail ne sont-ils pas très nombreux. Ils se composent cependant, en négligeant même quelques observations évidemment défectueuses, de l'éclipse de soleil du 5 Mai 1818 observée à la fois à Malte, à Paris et à Greenwich; des immersions de p~ et du Bélier dont l'auteur trouve les correspondantes à Florence; enfin de onze immersions ou émersions de petites étoiles qui n'ont pas été observées en Europe. Toutes les observations de Malte sont de M. Rumker.

«Les deux phases de l'éclipse du soleil ne s!accordent pas. La longitude donnée par le commencement diffère de plus d'une minute de temps de celle que: fournit la fin. Pour la première phase, la longitude déduite de l'observation de Paris surpasse de plus de 26" de temps celle qu'on obtient par l'observation de Greenwich. La différence est moins grande quand on calcule la fin de l'éclipse; elle s'élève toutefois à 10" de temps. M. Daussy rejette les résultats du premier contact et n'admet que les observations de l'émersion de la lune. Peut-être serait-il plus convenable de regarder l'observation tout entière comme non avenue. Ces calculs, en tout cas, prouveraient au besoin que les éclipses de soleil ne donnent pas avec certitude les longitudes géographiques à quelques secondes près, lors même qu'elles ont été observées dans les circonstances les plus favorables et à l'aide des meilleurs instruments.

« Les occultations de et de p:3 du Bélier sous le limbe obscur dé la lune, comparées aux observations correspondantes de Florence, ont conduit l'auteur à deux longitudes. dont le désaccord s'élève à 14",5 de temps. Quant aux immersions ou émersions, au nombre de onze, M. Daussy les a calculées en les comparant aux Tables de la lune corrigées préalablement"