Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 114 à 114 sur 668

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1931

Description : 1931 (T60).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3275j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92%.


trouver dans le Traité de Héron la première ébauche de la méthode des déplacements virtuels en Mécanique, entrevue aussi, semble-t-il, antérieurement par Aristote.

Les pages qui précèdent auront peut-être donné une idée de l'état des sciences au début de notre ère, au moins dans l'Orient méditerranéen. Sous l'influence d'un esprit épris de clarté et simplifiant tout pour tout comprendre, la science hellène tendit à prendre de plus en plus la forme mathématique. On ne saurait trop admirer son effort dans ce sens, mais cependant, il faut ajouter que le point faible dans les mathématiques des Grecs fut leur méfiance de l'infini, qui les empêcha d'aller plus avant dans leurs spéculations. C'est que pour eux l'infini était l'inintelligible même, et que, comme le disait Aristote, «l'infini n'est pas un état stable, mais la croissance elle-même ». On peut dire sans paradoxe que les mathématiciens grecs furent, dans une certaine mesure, victimes de la forme si parfaite qu'ils voulaient donner à leurs expositions. Un Eudoxe et un Archimède se sentent avec l'infini sur un terrain mouvant. Ils s'y aventurent, certes, et c'est leur gloire, mais avec une grande prudence, en voyant là surtout un procédé d'invention. Archimède cherche ensuite des démonstrations plus rigoureuses. Un long temps s'écoulera avant que des esprits, moins épris de perfection, mais plus audacieux, introduisent dans la science les méthodes infinitésimales à travers des difficultés que, au dix-septième siècle encore, le chevalier de Méré formulait de la manière suivante dans une lettre à Pascal « Dès qu'il entre tant soit peu d'infini dans une question, elle devient inexplicable parce que l'esprit se trouble et se confond ».

VI.

Les premiers siècles de l'ère chrétienne, le moyen âge

et la Renaissance.

Dans les siècles qui suivent le début de notre ère, l'histoire générale n'a retenu que quelques rares noms parmi ceux des savants qui ont apporté une contribution à nos connaissances scientifiques.