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Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1928

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1928

Description : 1928 (T59).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k32747

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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importance pour l'astronomie, puisque le calcul des réfractions atmosphériques s'appuie sur ce résultat; signalons encore une règle relative au calcul du pouvoir réfringent d'un composé à l'aide des pouvoirs réfringents de chacun des corps constituants, ainsi que la détermination de la densité de l'air par rapport au mercure, ce qui permet aux auteurs de calculer théoriquement la constante de la formule barométrique.

La collaboration de Biot et d'Arago ne devait pas en rester à ces travaux. On sait l'effort considérable fait au moment de l'établissement du système métrique pour obtenir les dimensions exactes de la Terre; l'idée essentielle des fondateurs de ce système était qu'il fallait chercher dans la nature une unité que l'on serait toujours en mesure de retrouver, si par malheur les étalons venaient à disparaître. Nous n'avons certesplus aujourd'hui la même confiance dans l'indéformabilité de notre planète, et nous donnons du mètre une autre définition; mais de nouvelles opérations géodésiques sont toujours d'un haut intérêt, ne fût-ce que pour constater les déformations du globe terrestre. Une première mesure de la figure de la Terre, remarquable pour l'époque, avait été faite en France par l'astronome Picard au xvue siècle, et cette mesure avait servi à Newton pour appliquer à la Lune ses idées sur la gravitation universelle. Puis étaient venus les travaux de Bouguer etLaCondamine, Clairaut et Maupertuis au siècle suivant. Plus récemment, Delambre et Méchain, munis d'instruments nouveaux dus à Borda, avaient entrepris une nouvelle mesure de la Terre d'après l'observation d'un arc de méridien entre Dunkerque et Barcelone. On décida peu après que cet arc serait prolongé de plusieurs degrés vers le Sud. Méchain s'était dévoué pour cette opération, mais il mourait bientôt de la fièvre dans une petite commune de la province de Valence. Le Bureau des Longitudes confia à Biot et Arago le soin de poursuivre l'opération, en continuant les mesures jusqu'à l'île de Majorque et aux petites îles d'Iviça et de Formentera. Avec les instruT. LTX. B