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Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1928

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1928

Description : 1928 (T59).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k32747

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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souvent aussi, cette fenêtre sert de centre à un anneau ou à plusieurs anneaux concentriques, le tout constituant un cercle coloré appelé ocelle, qui fait souvent défaut chez les Lasiocampides et toujours chez les Bombycides. Ainsi compris et brièvement caractérisé, le groupe a une extension très vaste et représente une superfamille que le zoologiste Grote (1895) a désignée sous le nom de Saturnùia. J'adopte la dénomination de Saturnioïdes que propose Karl Jordan, non seulement parce qu'elle est conforme aux règles de la nomenclature, mais parce qu'elle est introduite dans une étude récente (1922) où le savant entomologiste a envisagé et fixé, mieux que tout autre, le classement de la superfamille. Cette étude est un travail monographique approfondi sur les Ludiidés qui constituent un groupe spécial dans la s,uperfamille, mais elle a une portée plus haute et plus large; les pages qui lui servent d'introduction abordent les caractères généraux qui distinguent entre eux ou permettent de réunir les divers Saturnioïdes, examen qui conduit l'auteur à diviser ces Hétérocères en deux familles, les Cératocampidés et les Saturniidés, la première de ces deux familles comprenant deux sous-familles, Cératocampiens et Arsénuriens, la seconde trois, Saturniens, Agliens et Ludiens.

Ce classement me paraît bien près d'être définitif; on le trouvera brièvement mais très clairement exposé dans la remarquable étude du distingué entomologiste. Il convient de l'accepter, mais en y apportant deux modifications d'ordre secondaire, l'une qui consiste à ne pas introduire le nom à" Aglia dans la terminologie précédente, l'autre à élever au rang de famille chacune des sousfamilles du classement. Il est possible que le genre Aglia rentre bien dans le groupe pour lequel Jordan propose la dénomination d'Agliinœ, mais ses caractères sont essentiellement mixtes au point que sa position systématique a été jusqu'ici des plus variables et des plus contestées Grote (1896-1897) l'isole dans une sous-famille spéciale et en fait le type d'une famille qui voisine avec les Cératocampinés et les Arsénurinés; Packard et Cockerell se rapprochent un peu de cette conception mais réunissent Aglia et Arsénurinés dans la même sousfamille des Agliinés, Dyar enfin propose d'établir une famille spéciale pour le seul genre Aglia. Au reste, abstraction faite du genre, qui est paléarctique, la sous-famille tout entière appartient exclusivement à l'Amérique et fut exactement délimitée en i 867 par Grote et Robinson qui lui donnèrent la dénomination à'Ilcinileacinre, tiré d'Hemileuca, un des genres principaux de la sous-famille. Il y a lieu de conserver cette dénomination que Grote (1890) et Packard ont retenue dans la suite lorsqu'ils fircnt passer la sous-famille au rang de famille sous le nom àllemileucidse D'un autre côté, il paraît peu utile de réunir sous une dénomination commune des groupes aussi disparates que ceux des Arsénuriens et des Cératocampiens sans doute ces deux groupes présentent, comme l'a établi Jordan, un large parasternum mésosternal, mais ce trait appartient aussi à bon nombre de Ludiinés, et il montre surtout que les divers Saturnioïdes