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Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1829

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1829

Description : 1829 (T8).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3223j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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devenu seulement deux fois plus léger; il jugeait avec raison que la force ascensionnelle était due à la seule action de la chaleur, et que par conséquent il faudrait, suivant un tel procédé, donner à l'aérostat de très-grandes dimensions, et que la présence du foyer exposait incessamment l'appareil au plus grand danger. Il jugea donc bien préférable d'employer le gaz hydrogène, qu'on appelait encore l'air inflammable, et qui est environ douze ou quinze fois plus léger que l'air atmosphérique. Un grand nombre de personnes désiraient que l'on tentât une expérience aussi importante elles s'accordèrent toutes pour en confier là direction à celui qui avait donné tant de preuves publiques de ses talents. On venait de composer un nouvel enduit résultant d'une dissolution de gomme élastique dans l'huile de térébenthine. Charles entreprit de l'appliquer aux enveloppes de taffetas, où l'on renfermerait le gaz hydrogène; et après un assez grand nombre d'essais, il parvint à résoudre la difficulté principale de la construction des aérostats, celle de contenir dans une enveloppe extrêmement légère et flexible une substance gazeuse aussi subtile que l'air inflammable. Cette grande expérience eut un plein. succès; son aérostat s'éleva du Champ-de-Mars le 2 août 1783, et parvint en deux minutes à 500 toises de hauteur il se perdit d'abord dans un nuage, reparut ensuite, et continua de s'élever malgré une forte pluie. Il descendit peu de temps après à la distance de cinq lieues.

C'est la première fois qu'on a employé dans les aérostats le gaz hydrogène; ce procédé était le seul que les sciences pussent conserver. Aujourd'hui on ne fait usage d'aucun autre. Ainsi M. Charles sera cité clans tous les temps comme