Néanmoins il est assez probable que les deux substances analysées sont, tant d'après les analyses mêmes que d'après les caractères extérieurs, l'une de l'amphibole, l'autre de l'épidote, dans lesquelles il se trouve quelques matières accidentelles. En discutant ces analyses Í:>ülémellt, on peut de la première tirer une certaine quantité d'amphibole qui serait un mélange d'actinote et de trémolite, et on aurait iiii reste qu'on pourrait employer à son gré d'une manière ou d'une autre, en prenant celle qui paraîtrait la plus convenable. Cette analyse pourrait être représentée de la manière suivante
Amphibole Actinote. 0 55 o,ç~3
Trémolite. o,38
Trisilicale de fcr. 0,01
Silicate trialumineux. 0,05
°,99 (1).
Cette composition a l'avantage de ne rien laisser de libr e, et, sous ce rapport, elle semble, au premier moment, avoir un grand degré de probabilité cepend2:nt nous aUens bientôt voir qu'on peut discuter l'analyse d'une manière plus probable encore, et qui est certainement la véritable.
fait formés comme l'indiquent les tables de proportion de M. Berzelius; mais pour faciliter la vérification des calculs qui vont nous occuper, j'ai réuni les compositions des silicates simples, dont nous avons besoin, dans un tableau à la fin de mes recherches sur les minéraux.
(i) La petite erreur que l'on trouve ici, et que l'on aura de même claus tous les modes de calcul, provient des décimales négligées dans l'étahlissement des quantités d'oxigène que renferment les différents oxides.