les temps qui s'écoulent jusqu'au retour à la verticale avec la distance à laquelle les plaques ont été primitivement rapprochées cette distance est exactement mesurée par le diamètre connu d'un fil métallique placé entre les deux plaques. On trouve, pal' exemple, que les glaces ayant été écartées de la verticale d'un angle de 10 30' 35", et rapprochées à o millimètres, 0563 I'une de l'autre, elles ont employé 832 secondes pour revenir à la verticale, tandis qu'ayant été placées sous le même écartement à o, millimètres, 2481 de distance, elles n'ont employé que d;3 secondes pour revenir à la verticale.
La température de l'eau oÙ ces expériences ont été faites était de 24 degrés du thermomètre centigrade. Ici comme dans les phénomi.~nes de l'écoulement des liquides par des tubes capillaires, l'influence qu'exerce la température est très considérable.
Ainsi l'auteur a remarqué que les mêmes glaces qui, à cinq degrés de température, employaient ~83" à se détacher l'une de l'autre, n'emploient plus que 5~ô' vingt degrés de température, leur écartement de la verticale et leur distance primitive étant d'ailleurs les mêmes daiis les deux observations.
Le Mémoire dont nous présentons cette analyse sic-cincte est le commencement d'un travail que l'auteur se propose de continuer en tenant les surfaces solides submergées dans l'alcohoi et dans d'autres liquides susceptibles de les mouiller.
M. le comte Andréossy ar la, le 26 octobre i825, un ~iIémoire intitulé ~'ssni sz~r `le tzi~ rles ~rojectaZes crerz.z~, et qui r 8z5. I~istoire. F