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Notice complète:

Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1829

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1829

Description : 1829 (T8).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3223j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que plusieurs individus en avaient pondu, mais si rapidement, que nous n'avions pu apercevoir comment cette ponte s'était opérée. Avant de porter exclusivement notre attention sur ce point, nous reconnûmes d'abord que les masses d'oeufs étaient très-inégales en grosseur, très-différentes de forme et en contenaient un nombre assez variable. Nous vîmes aussi que ces oeufs étaient disposés par séries assez régulières, et que ceux qui constituaient une masse étaient d'un jaune.-clair presque blanc tandis que ceux d'une autre étaient teints en jaune-orangé. Nous vîmes bientôt que la couleur des oeufs était constamment en rapport avec celle de la masse abdominale de l'individu qui les avait pondus, et que, du reste ils n'offraient aucune autre différence. Quant à la manière dont ils étaient rejetés par la moulette, nous finîmes par voir, au bout de quelques quarts d'heure d'une observation attentive, que leur sortie, qui pouvait avoir lieu quelquefois entre le pied et les bords du manteau, se faisait réellement habituellement par un des orifices postérieurs de la cavité branchiale, sans pouvoir dire au juste lequel, quoiqu'il soit probable que c'était par l'orifice anal, et que cette sortie se faisait par une sorte d'éjaculation, qui chassait la masse d'oeufs souvent à une distance de quatre ou cinq pouces. Nous vîmes aussi que chaque individu rejetait ainsi ses œufs en un grand nombre de petites masses, qui étaient rangées en demi-cercle à quelques pouces de son extrémité postérieure.

Presque toutes les moulettes que nous avions recueillies nous donnèrent ainsi une plus ou moins grande quantité d'oeufs, et il n'y en eut qu'un petit nombre qui ne pondirent point; celles-ci ne nous parurent cependant offrir aucune