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Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1829

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1829

Description : 1829 (T8).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3223j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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même densité, et le pouvoir réfringent du premier est presque double de celui du second.

On sait depuis long-temps que, dans les corps solides ou liquides de nature différente, la réfraction ne varie pas propor tionnellement à la densité d'où l'on a conclu que chaque corps exerce sur la lumière une action spécifique qui dépend de la nature de la substance. Mais l'auteur remarque que la diversité des capacités pour la chaleur, rapportées à l'unité de masse, avait conduit à une conséquence semblable, en concevant la chaleur comme un élément matériel attiré par les particules des corps, et que toutefois on a reconnu que les capacités de chaque molécule en particulier sont égales ou dans des rapports simples. On aurait donc pu croire que l'on parviendrait aussi à découvrir des rapports très-simples en appliquant la même idée aux pouvoirs réfringeuts. On doit dire même, ajoute l'auteur, que l'afialogie était clairement indiquée, si l'on suppose que la lumif~re est un élément matériel émis par les corps; mais s'il existait, pour la réfraction de la lumière, une loi analogue à celle des chaleurs spécifiques, elle devrait se manifester immédiatement dans les valeurs des puissances réfractives des gaz déterminées à une même température et sous la même pression. Enfin si l'on compare les puissances réfractives des composés avec ceux de leurs éléments, en ne considérant, pour éviter toute complication dépendante d'un changement d'état que les composés gazeux dont les éléments existent aussi sous la même forme, on trouve que le pouvoir des composés est quelquefois plus grand, et d'autres fois plus petit que la somme de ceux des éléments, sans que cette circonstance ait aucune connexion avec le mode particulier de condensation propre