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Titre : Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie royale (Paris)

Éditeur : Firmin-DidotFirmin-Didot (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1827

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343783130/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44652

Description : 1827

Description : 1827 (T7).

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k32227

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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rien ne prouve que la vapeur prise à un maximum de densité posséderait réellement la pesanteur spécifique que la même formule indiquerait.

Lorsque les vapeurs sont à leur maximum de densité, ou près de ce maxi~nunz, les molécules sont alors à des distances très-voisines de celle où la force attractive l'emporte sur la répulsion dépendante de la chaleur; et il ne serait pas étonnant qu'à une certaine distance du changement d'état, la cohésion eût déja un effet sensible et rendît la densité plus forte.

M. Southern est le s~eul qui ait cherché à mesurer la densité d'une vapeur dans cette circonstance. Il n'a opéré que sur la vapeur d'eau, et il a cru reconnaître que sa densité était simplement proportionnelle à la for ce élastique, sans égard à la température. Ce n'est sans doute qu'une approximation, mais qui ne doit d'ailleurs s'appliquer qu'à la vapeur supposée en contact avec un excès de liquide ou dans son état de plus grande densité.

C'est pour n'avoir pas fait cette distinction, que M. Despretz a entrepris de vérifier la loi annoncée par M. Southern en déterminant les poids absolus d'un volume connu de plusieurs vapeurs dans des circonstances de température et de pre~sion auxquelles cette loi ne se rapporte pas, et entre des limites où l'on était certain, par la considération que je viens de rappeler, que les formules des gaz permanents pouvaient s'appliquer sans erreur; en sorte que le travail de M. Despretz n'infirme pas l'assertion de M. Southern. J'ai fait quelques teutatives pour savoir si les vapeurs d'eau, d'alcohol, d'éther sulfurique, ont effectivement, dans les circonstances que je viens d'indiquer, une densité supérieure 'i