médiévale, quand elle est s'dEsamment connue, et au fran cals. En tout cas, la considération de l'état actuel a amené M. J. à faire un excellent chapitre sur l'intluence des consonnes et de l'accent du patois sur la qualité et la quantité des voyeUes, p. 19-23. M. J. a changé son point de vue pour l'étude du consonantisme, et a pris pour point de départ l'état iatin un tel changement a de quoi surprendre. Il provient de ce que M. J. a voulu rechercher si les théories qu'il a soutenues dans son ouvrage sur la Dominance et résistance dans la phonétique latine s'appliquent à son patois, cf. p. 26. Nous lui devons un chapitre fort intéressant, original, et qui a le mérite de ramener la multiplicité des faits à un principe fondamental. Dans une 3" partie p. 47 sq. M. Juret établit une brève comparaison avec quelques parlers apparentés, soit franc-comtois, soit bourguignons, et il en conclut que le parier de P. « est situé à la limite des dialectes bourguignons et champenois, et se rapproche plutôt de la Bourgogne que de la Franche-Comté ». Voici encore un parler qui soulève la question des frontières dialectales: il faut souhaiter que M. J. la reprenne avec plus de précision et d'ampleur, en ce qui concerne la région où son parler est situé.
Oscar BLOCH.
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5'c~r!ac/<e. Extrait des Sitzungsberichte der A'< ~~e!< Akadenzie der t~M~~M/ia/eK~ t. XLV (t9t2), 22 p.
Le sujet de cette comcnuuication présente un très grand
intérêt pour le côté social de la linguistique, dont M. Meitlet a ici-même (t. XVI, p. ccclxij et suiv.) signalé l'importance à propos d'un livre de M. Gutjahr sur les origines du ['atlemand moderne. La xct'~ qui servait à la production littéraire en provençal aux xu" et xin" siècles s'est formée dans les milieux Httérait'es et par t'effet d'une