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Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ardennais sont un langage roman prononcé avec l'accent germanique )), elle surprendra ceux qui auront lu cet ouvrage de premier ordre. Je dois ajouter que la table des matières est fort brève et que la consultation du livre ne sera rien moins que facile.

II. Le problème des limites est un de ceux qui inté. ressent le plus les dialectologues et le travail de M. B. qui vient s'ajouter à ceux de ses nombreux prédécesseurs est sans doute le plus remarquable de tous. Il y a combiné d'une façon tout à fait originale les données de la géographie et de l'histoire et celles de la linguistique. Une introduction pp. 9-24 pose nettement Ja question. Quelques points appellent cependant des réserves traitant p. 11 sq. des causes internes qui font du vocabulaire « la partie essentiellement instable des patois », M. B. dit que les mots n'y ont pas la même fixité qu'en français. « L'exemple le plus net est celui des onomatopées. En français la poule glousse. Au viiïage, on écoute le cri de la poule. Trois variétés sont nettement distinguées. » L'exemple n'est pas probant le français est une langue de citadins. Mais les patois ont-ils moins de fixité que le français, ou inversement, pour désigner par exemple les cris des enfants ? « Une seconde cause interne. est l'absence de sentiment de la propriété des mots. » Le fait est-il pins vrai d'un patoisant que d'une personne du commun, parlant français ? L'impression de désordre et de confusion dans l'emploi des mots résulte en partie de la méthode de l'enquête~ où le fait individuel prend parfois une valeur excessive en particulier l'affirmation que « presque toutes les plantes sont nommées au hasard o me paraît tout à fait exagérée, et p. ex. si noisette se dit souvent noix, on ne peut pas dire que ce soit un fait du hasard noix continue à désigner dans beaucoup de parters Ia'MO:<<<~ parce qu'une autre désignation de la noix a été créée.

La première partie pp. 25-148 est un résumé de la géographie et de l'histoire du pays d'Ardenne, où M. B. manie avec une aisance, une habiteté et une érudition remarquables géologie, géographie, archéologie, histoire. La conclusion essentielle en est la suivante p. 147 « Les.