à propos de la voyelle nasale e dans les mots yc?M~ tendre, vendredi, M. B. remarque que « ces formes ne s'étendent pas au sud de la région ardennaise [et que] leur limite coïncide avec celle de 1' r dit lorrain. Il semble donc que l'on doive expliquer la présence de l' g par la présence de l'r lingual ardennais l' qui est guttural, n'aurait eu aucun effet sur l'articulation de la voyelle ». Cette théorie de l' f guttural est reprise § 205 à propos de d final dans dus, dur, usité dans les parlers lorrains, et § 240 à propos de <; -rs-, v. aussi § 242 Rem. II. Je ne conteste pas que f guttural puisse devenir A', ainsi que l'attestent les graphies de l'Atlas ~K~MM~MC de la France. Mais les explications historiques que M. B. fonde sur la prononciation de cet f me paraissent contestables le développement doit en être récent, car les parlers du sud des Vosges connaissent encore r lingual (alvéolaire serait mieux dit) or dans ces parlers et les parlers limitrophes de la Franche-Comté où l' est également alvéolaire, -rs- est devenu et tendre s'y dit My; quant à « gendre a, les conditions n'en sont pas identiques, il faut tenir compte de la palatale précédente.
La quatrième partie, intitulée Phénomènes phonétiques <yg~?'<!M.c §§ 286-346, est un. heureux essai de systématisation j'y signale particulièrement l'excellent chapitre sur la diphtonguaison des voyelles. On aurait voulu y voir un chapitre consacré au « rôle prépondérant des voyelles intermédiaires », dont il est si souvent parlé au cours de l'exposé analytique, par exemple § 48. Le § 347, qui condense en quelques brèves formules les « tendances. qui ont dominé les changements passés et qui dirigent les changements futurs », termine l'Étude. Il semble cependant que quelques-unes de ces conclusions dépassent les données des pages antérieures. La troisième tendance Les éléments vocaliques tendent à se distribuer dans la phrase .Mn'CM~ MM rythme trochaïque, dont une des conséquences est que « Les mots tendent à se réduire à deux syllabes ('") M résulte d'une théorie de l'accentuation, qui a été à peine eSleurée dans le seul § 345. Quant à la conclusion finale: « En dernière analyse les patois