e'tp~Mtx et jj~-cteM sont bien d'anciens nominatifs, et non des accusatifs, et il y reconnaît avec raison un ancien *-a, après M. W. Schulze. On a ici, non pas la désinence étrange dont parle l'auteur et qui apparaîtrait comme un deus ex MMC/7M', mais le degré zéro de la finale -<x-, le même qu'on a dans les nominatifs féminins sanskrits en -i (de *-ta). et grecs, latins ou celtiques en -M: (de *-iya) et *-ya, la finale de skr. y?a~M! et de gr. TMi~Mt, Si~o~x. Et c'est une véritable trouvaille que d'avoir reconnu cette même finale, avec la désinence -s ajoutée, dans véd. *eu:C~ (que suppose le pluriel pu!<!cay<z~) et dans les mots comme véd. !'?-Aa~ Le skr. pattih « fantassin » est ancien, comme le montre le correspondant vieux perse lu par M. Weissbach à Naxs-1- Rustam, ~)<M~; le type en avec nominatif et est donc indo-iranien en même temps que grec, et, par suite, indo-européen.
A. MEILLET.
V. MAGNtEN. Le futur grec, 2 vol. (I. Les formes. 11. Emplois et origines). Paris (Champion), 1912, in-8, xu-448 p. et 337 p.
Le futur est dans le système des formes grecques un élément d'aspect étrange qui en dérange toute l'économie en grec, comme déjà en indo-européen, les thèmes verbaux expriment l'aspect de l'action, non le temps, et, dans la mesure où le temps est exprimé par des formes verbales, c'est par la flexion ou par une particule de caractère spécial, l'augment. On est surpris de voir un thème verbal grec exprimer le temps. D'ailleurs et M. Magnien n'a pas assez mis ce grand fait en évidence l'opposition du présent et du futur n'est pas, comme celle du présent et du passé, de celles qui trouvent une expression dans toutes les langues indo-européennes et dans beaucoup de langues d'autres familles beaucoup de langues Indo-européennes n'ont pas constitué un futur proprement dit, beaucoup d'autres langues n'ont pas de futur. Et, là même où