Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 251 à 251 sur 369

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12668

Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


e'tp~Mtx et jj~-cteM sont bien d'anciens nominatifs, et non des accusatifs, et il y reconnaît avec raison un ancien *-a, après M. W. Schulze. On a ici, non pas la désinence étrange dont parle l'auteur et qui apparaîtrait comme un deus ex MMC/7M', mais le degré zéro de la finale -<x-, le même qu'on a dans les nominatifs féminins sanskrits en -i (de *-ta). et grecs, latins ou celtiques en -M: (de *-iya) et *-ya, la finale de skr. y?a~M! et de gr. TMi~Mt, Si~o~x. Et c'est une véritable trouvaille que d'avoir reconnu cette même finale, avec la désinence -s ajoutée, dans véd. *eu:C~ (que suppose le pluriel pu!<!cay<z~) et dans les mots comme véd. !'?-Aa~ Le skr. pattih « fantassin » est ancien, comme le montre le correspondant vieux perse lu par M. Weissbach à Naxs-1- Rustam, ~)<M~; le type en avec nominatif et est donc indo-iranien en même temps que grec, et, par suite, indo-européen.

A. MEILLET.

V. MAGNtEN. Le futur grec, 2 vol. (I. Les formes. 11. Emplois et origines). Paris (Champion), 1912, in-8, xu-448 p. et 337 p.

Le futur est dans le système des formes grecques un élément d'aspect étrange qui en dérange toute l'économie en grec, comme déjà en indo-européen, les thèmes verbaux expriment l'aspect de l'action, non le temps, et, dans la mesure où le temps est exprimé par des formes verbales, c'est par la flexion ou par une particule de caractère spécial, l'augment. On est surpris de voir un thème verbal grec exprimer le temps. D'ailleurs et M. Magnien n'a pas assez mis ce grand fait en évidence l'opposition du présent et du futur n'est pas, comme celle du présent et du passé, de celles qui trouvent une expression dans toutes les langues indo-européennes et dans beaucoup de langues d'autres familles beaucoup de langues Indo-européennes n'ont pas constitué un futur proprement dit, beaucoup d'autres langues n'ont pas de futur. Et, là même où