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Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12668

Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lers grecs se sont faits les uns aux autres; mais on est loin d'avoir vu de ce côté tout ce qu'il y a à faire, et, même quand on aura examiné tous les cas où un indice précis fait reconnaître ou soupçonner un emprunt, on ne devra jamais oublier que l'on ne peut en aucun cas atSrmer l'authenticité d'un mot dans un parler particulier. P. 12, la différence entre t' et S n'a rien à faire avec la différence entre Sor~p et §M-Mp S et f représentent également le degré vocalique zéro.

Quant à l'origine de la formation en -T7: M. Fraenkel repousse avec raison l'opinion souvent reproduite qu'on se trouverait en présence d'anciens abstraits. Même les faits slaves qu'on invoque à l'appui ne prouve pas ils sont secondaires. A vrai dire, certains de ses arguments sont bien frêles, et en particulier celui qui est résumé p. 148; l'attique a pu perdre une formation qui existait en grec commun. Il repousse aussi, et sans doute avec raison, l'opinion qui voit dans les mots en -<x- du type latin agricola le développement de formes de racines dissyllabiques. Mais sa propre théorie repose sur une base bien étroite, et il est aventuré de faire reposer sur une flexion rare, à peine attestée en védique, comme celle du véd. ya/M~, toute une grande formation du grec. J'ai toujours cru, et il parait de plus en plus évident, que quelle qu'en soit l'explication en indo-européen, divers dialectes ont hérité d'un emploi du sutExe pour former des noms d'agent masculins, surtout composés cet emploi s'est bien maintenu en slave ue~'efo~: (et ceci est d'autant plus remarquable que le slave n'a presque pas de composés anciennement), en arménien (type instr. aM~'c~M) « par le compagnon »), en latin (agricola) et en dorien (K~o~.K/x;). Si le type a disparu par ailleurs, c'est que, en dehors du grec, du latin et de l'arménien, on a de bonne heure réservé le type en -o- au masculin-neutre et le type en -a- au féminin. Le type grec de noms d'agent en-résulterait d'une contamination de ce type en -et- avec le type en -T- des composés, et ce n'est sans doute pas une innovation du grec. En effet, p. 185, M. Fraenkel montre excellemment que les nominatifs homériques (sans doute éoliens) en -x comme