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Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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c'est de la préhistoire de l'indo-européen. Et, en aucun cas, ceci n'autorise à dire que le verbe est d'origine nominale là où la langue distingue mal entre nom et verbe, comme en chinois, on ne peut pas dire qu'un mot donné soit nom plutôt que verbe; il est l'un ou l'autre suivant le sens et suivant le rôle dans la phrase. On ne peut pas plus dire que le nom est antérieur au verbe qu'on ne peut dire que le verbe est antérieur au nom. Et surtout est-il à propos de poser de pareilles questions de métaphysique du langage dans un simple manuel de grammaire comparée du grec? *?

L'excès d'affirmation se retrouve un peu partout dans le livre, et là même où M. Hirt a sans doute raison. Ainsi p. 261, M. Hirt exprime très sagement des doutes sur l'hypothèse de M. Brugmann que, dans les cas où le grec répond par y.T, le celtique par t (et sans doute le tokharien par A<) à skr. lat.~ etc., on aurait affaire à un groupe indo-européen ayant compris une spirante; mais il fonde son doute sur le fait que les langues à accent musical ont rarement des spirantes; a-t-on fait là-dessus une enquête suffisante? et de ce que les langues du Soudan à accent de hauteur n'ont en effet guère de spirantes a-t-on le droit de tirer des conclusions absolues ? Le grec moderne conserve son accent où l'élément de hauteur est très sensible et où l'intensité est médiocre, et pourtant il estextraordinairement riche en spirantes.

Pour prouver que, dans une finale paroxytonée de la forme le ton recule en grec d'une syllabe, M. Hirt use de beaucoup d'exemples non probants. Et, du point de vue de la méthode générale, il vaut la peine de critiquer quelques-uns de ces exemples. Ainsi le contraste de xyp'.o.; et de véd. <2/r(<)ya~ est invoqué p. 278; mais il ne s'agit pas ici de mots si usuels, si solidement fixés dans la mémoire qu'ils existent indépendamment du type général dont ils font partie; c'est le type général qu'il faut envisager, et non tel ou tel mot isolé; or, ce type comporte toutes les places possibles du ton de ua9K«/ le védique a uas~ycA~ tandis que de ~d/?MA il a .~m~~A; il n'y a donc rien à tirer de a~pto,. SI même skr. */a~y<!A était attesté,