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Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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à leur manière des langues communes même les œuvres littéraires les plus nettement dialectales n'ont jamais de caractère local (v. p. 148). Les langues littéraires représentent toujours une certaine civilisation qui domine les parlers locaux. Nous apprenons ici comment et pourquoi la langue épique, d'abord éolienne et peut-être achéenne, s'est trouvée enAsie Mineure prendre une couleur ionienne qu'elle a définitivement gardée comment et pourquoi la lyrique chorale s'est développée chez les Doriens, où d'ailleurs elle devait être représentée par des étrangers, le béotien Pindare ou l'ionien Simonide, comment elle a pour caractéristique d'être non-ionienne plutôt que dorienne (v. p. 215-217); enfin comment la prose attique s'est substituée à la prose ionienne, comment la lyrique chorale dorienne et la poésie iambico-trochaïque ionienne se sont combinées pour former la langue de la tragédie, et quelles ont été finalement les raisons décisives de la prédominance littéraire d'Athènes, dans tous les genres.

Que d'aperçus profonds que d'avenues largement ouvertes Et pourtant le livre n'apporte guère de faits nouveaux ni même dans le détail, d'interprétations nouvelles. Pris isolément, les exemples qu'il contient sont bien connus et figurent dans tous les manuels de grammaire grecque. M. Meillet a emprunté les éléments de son livre à une foule de travaux, signés de savants variés, et sa part personnelle, à l'exception peut-être d'une seule question', consiste à reproduire en général des hypothèses déjà exposées par lui-même. Sauf le chapitre sur les origines de la métrique grecque, il n'y a rien d'inédit dans ). Nous voulons parler de l'accent grec, sur lequel la doctrine de l'auteur parait s'être modifiée (v. p. 296 etsujv., p. 358). Il n'est plus question ici d'une transformation de l'accent de hauteur en accent d'intensité, mais simplement d'une substitution d'un rythme accentuel à un rythme quantitatif: c'est par là que s'expliqueraient les altérations de timbre attestées sur les papyrus dès le m" s. av. J.-C. et même les chutes de voyelles en grec moderne. Mais M. Meitlet ne joue t-it pas sur le mot accent? Plus d'un lecteur en tout cas aura peine à saisir exactement le sens de cette nouveitedoctrine. M. Meillet ne pouvait la développer ici, étant donné le caractère de son livre; il est à désirer qu'il écrive un article pour la reprendre et la fixer.