Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 201 à 201 sur 369

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12668

Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


fondies de phonétique expérimentale, publie maintenant, peu de temps après son grand ouvrage sur les méthodes de la phonétique expérimentale, deux mémoires très différents l'un de l'autre et qui proviennent de recherches exécutées avec des méthodes bien distinctes.

Le mémoire sur les voyelles du français consiste en une étude analytique des courbes obtenues en enregistrant avec un phonographe les voyelles françaises prononcées par l'auteur. L'appareil employé pour les expériences est du type décrit par les savants viennois, MM. Benndorf et Puch. On avait déjà des études analogues sur les voyelles allemandes, hollandaises, suédoises et finnoises. Le résultat le ptus frappant est que l'analyse révèle l'existence de trois centres de résonance, dont deux ont pu être détermines exactement. Les conclusions de cette étude ont ceci d'inquiétant pour le linguiste qu'elles ne concordent pas exactement avec les classifications de voyelles que suggèrent et les positions articulatoires et, dans la plupart des cas, l'histoire des langues. Du reste, les recherches de ce genre sont à la fois très laborieuses et très délicates eiles ne sont encore qu'à leur début; elles devront être multipliées, et M. Poirot lui-même compte les poursuivre en en faisant varier les conditions. Les linguistes doivent s'attendre à être obligés de modifier certaines de leurs idées. Mais on n'est pas encore à la veille du moment où l'on pourra définir les voyelles de chaque langue au moyen de l'analyse des courbes fournies par le tracé phonographique ce serait pourtant le seul procédé rigoureux, et l'on n'aura de descriptions phonétiques certaines que le jour où ce travail sera fait. En le préparant, M. Poirot rend un grand service.

L'autre mémoire n'est pas moins intéressant. On sait quelle est l'importance de la quantité des voyelles et des consonnes dans les langues nuno-ougriennes. Or, les problèmes relatifs à la quantité sont de ceux que la phonétique expérimentale permet de résoudre le plus sûrement et qu'il est le plus malaisé de résoudre sans elle. Les recherches publiées ici portent sur trois langues le kalmuk (qui n'est pas une langue finno-ougrienne; le titre