proprement dits joue par exemple dans beaucoup de ces langues un très petit rôle. On souhaitera que ce recueil soit activement poursuivi car la linguistique des langues américaines est celle qui promet les trouvailles les plus intéressantes et les plus profitables à la théorie générale des langues.
A. MEtLLET.
P. RtVET. ~~M~s du A/M'aH~a. Paris, 1911, in-8, 38 p. (.7oM~yM/ de la Société des Américanistes de Paris, n. s. vut, H7-1S2).
P. RIVET, La famille /?<s~Me Peba. Paris, 1911, in-8, 36p. (Jo:~MC!/</e la Société des Américanistes, n. s., vm, 173-206).
M. Rivet poursuit avec la même méthode rationnelle et précise la tâche qu'il s'est donnée de reviser les familles des langues qu'on a constituées dans la partie équatoriale de t'Amérique du Sud et de déterminËJ' dans la mesure du possible les parentés qui unissent ces langues. Les matériaux dont il dispose laissent beaucoup à désirer; car il ne peut utiliser que des vocabulaires; des déterminations de parentés de langues fondées sur de simples concordances de vocabulaire sont nécessairement incertaines dans une certaine mesure. M. Rivet arrive toutefois, en tenant compte du degré de vraisemblance des emprunts, à rendre très probable que le mirânya appartient au groupe guarani, et le peba au groupe caribe. Mais_ces~Ieux langues renferment un grand nombre de mots qui se retrouvent dans d'autres groupes et qui doivent dès lors passer pour empruntés: comme l'indique avec raison M. Rivet, on n'a pas pour cela le droit de traiter ces langues de jargons. A. MEtLLET.
uttAKTRES.–IttCHMERIEDURAND, RUE FULBERT.