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Titre : Bulletin de la Société de linguistique de Paris

Auteur : Société de linguistique de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Klincksieck (Paris)

Éditeur : Edouard ChampionEdouard Champion (Paris)

Éditeur : Éd. PeetersÉd. Peeters (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492767/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1912

Description : 1912 (T18,N60)-1913 (T18,N61).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k321590

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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criptions sont sommaires mais les faits y sont exposés d'une façon brève, si bien que chacun des exposés suffit à donner une idée assez complète de la langue étudiée. Les notations phonétiques employées diffèrent souvent trop de celles dont se servent d'ordinaire les linguistes et ne sont pas toujours commodes.

Le plus comparatif des dix exposés est celui de M. Thalbitzer, et c'est aussi celui où les caractéristiques de la langue analysée, qui est très originale, sont analysées de la manière la plus approfondie. Il y a là une esquisse vraiment admirable dans-sa brièveté.

L'ouvrage commence par une introduction où M. Boas expose quelques principes très justes de linguistique génial sous une forme claire. Ces pages doivent être recommandées à tous ceux qui s'intéressent à la linguistique générale. M. Boas sépare très bien les notions de langue, de race et de civilisation; chacune des trois études est à faire séparément,'et l'on n'a jamais le droit de conclure de ce que certains hommes ont en commun l'un des trois éléments qu'ils auront en commun l'un des trois autres. P. 27, M. Boas semble attribuer l'existence nécessaire des éléments grammaticaux à l'impossibilité d'exprimer chaque notion par un terme spécial; le principe est plutôt que la phrase, pour laquelle le langage humain est fait, n'est guère claire sans formes grammaticales. Il faut bien distinguer entre les mots principaux, qui expriment des idées autonomes, et les mots accessoires, qui complètent ceux-ci et en indiquent les relations.

Le manuel que dirige M. Boas sera utile à bien des points de vue. D'abord, en permettant de prendre une vue génëra)e des langues de l'Amérique, il prépare immédiatement le travail de comparaison auquel il faudra bien arriver enfin. D'autre part, il fournit aux linguistes le moyen de prendre une idée de langues de demi-civilisés très variées; ils y verront que les langues de « sauvages )) ne sont rien moins que simples; ils y verront aussi que, si certaines catégories grammaticales comme celles du nom et du verbe, y sont bien distinguées en principe, d'autres le sont peu et mal la distinction des nombres