isolées utilisée par M. Marçais tous les caractères adoptés sont employés par divers sémitisants et ils sont connus de tous; il faut seulement regretter que l'Imprimerie nationale, qui n'a au reste rien épargne pour l'impression de ce livre, ait dessiné sous h un croissant droit (~) au lieu de l'usuel croissant couché (~) pour transcrire le carabe. Mais je ne suis pas d'accord avec M. Marçais pour la transcription de certaines consonnes géminées; alors qu'habituellement il note la gémination par une sim pie répétition du caractère qui transcrit la consonne simple (ainsi ~), il note < c, géminés respectivement par </<~ tout en reconnaissant (pp. xm et xiv) que le d et le t de ces groupes ne sont pas des 6~ ou ordinaires il me semble qu'il vaudrait mieux noter yy, cc, tt, en avertissant seulement le lecteur que l'affrication ne se fait entendre qu'à à la fin du groupe, ce que sait d'ailleurs tout arabisant M. Marçais lui-même n'a aucun scrupule à noter k géminé par kk, quoique qu'il sache fort bien que l'explosion du premier k est supprimée au reste, s'il voulait adopter un système de notation spécial pour la gémination des consonnes complexes que sont les atlriquées. il aurait fallu transcrire aussi autrement que par qq la géminée du phonème particulièrement complexe qui est noté Pour le vocalisme, M. Marçais a soigneusement distingué un assez grand nombre de timbres divers il a eu raison de noter toutes les nuances les plus importantes que son oreille si fine lui a permis de discerner il n'y a aucun excès à noter quatre timbres d'a (deux dans l'orthographe vulgaire du français), trois timbres d'e et d'o (deux dans l'orthographe vulgaire du français), deux timbres d'M cette notation est utile pour les phonéticiens spécialistes ou pour les arabisants qui s'intéressent à la phonétique et elle ne saurait troubler les autres lecteurs, puisque les timbres nettement différents sont distingués par des caractères différents (a, e, o, ?~ etc.) et les nuances plus délicates seulement par des signes diacritiques au-dessus ou au-dessous des caractères dans une lecture grossière il suffira de négliger ces signes diacritiques. Je regrette que M. Marçais ait fait une exception, unique d'ailleurs,