NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.
PARIS. La majesté des rois se relève, comme le disoit si bien Louis ~XIV, par les honneurs qu'ils rendent à la majesté divine. Nos princesse montrent tous les jours pénétrés de cette belle et grande maxime. LescËicesdela f~e de Noël ont été célébrés à la chapelle du château des Tuileries, et la famille royale y a assisté exactement. S. M. a entendu, la veille, les premières vêpres de la fête, les matines, les trois messes de la nuit, les laudes. M. Du-~ chitteau, évoque d~Châlons-sur-Saône, a otEcié pontiHcaiement à la messe du jour, à laquelle S. M. a également assibté. Elle avoit entendu précédemment dans l'intérieur de ses appartemens une messe basse, dite par Mg' le grand-aumônier, et à laquelle elle avoit communié. Le soir il y a eu sermon par M. l'abbé Rauzan~ chapelain de S. M., et vêpres. La piété et le recueillement du Roi, et de son auguste famille, dans le lieu saint, sont toujours un objet d'édification pour les assistans. Ils suivent les prières de l'Eglise, s'unissent au chant des psaumes, et ne paroissent occupés que de la présence du tces-Haut qu'ils~çus apprenneuj. ajrévë.rerdignement par un si grand exemple. Il faut espérer que de si hautes et si imposantes leçons ne seront pas perdues pour Mous..Les l'êtes de saint Etienne et de saint Jean ont également été célébrées à la chapelle royale.
-S. A. S. M" la duchesse d'Orléans, douairière, a assisté, le jour de Noël, à l'onice dans l'église de SaintSulpice sa paroisse. Elle y a aussi entendu la messe tes, deux jours de fête suivans.
Une particularité qui mérite d'être connue re~ativement à la commission ecclésiastique, c'est la manière dont elle a été formée. S. M. n'avoit nommé d'ahord que six évêques, trois de la classe des non-démissionnaires) et trois de la ciassedes démissionQau~s, qui